Se tenir debout

« J’apprends à me tenir debout… » comme le dit si bien Fred Pellerin. Comme ça que je me sens en ce jeudi, où le soleil tente tant bien que mal, de conserver un certain avantage sur les fortes rafales de vent.

 

Aurai-je le courage aujourd’hui, de me tenir debout sous ce vent?…

Une sorte de fébrilité s’est emparée de moi depuis l’appel du CHUM hier. J’ai les idées qui tourbillonnent. La Femme Organisée, partageant l’étroit espace de mon cerveau, s’évertue à réaligner le Temps qui s’écoulera des prochaines semaines. La Procrastinatrice elle, pense au contraire, que tout coulera à la vitesse de l’eau d’érable. Allez comprendre!

Je virevolte de papier en papier, notant ici un petit-déjeuner avec une Amie, là quelques commissions en prévision des jours où je ne pourrai me servir de Petit Escape.

Hier, pour atténuer cette frénésie, faisant fi des forts vents, j’ai rejoint l’Amie Lib pour une longue marche sur l’accotement de la 395N. Réciproquement fières de nous, c’est sans remords que j’ai par la suite, végété devant l’écran de télé.

Dans un autre ordre d’idées, ce matin en ouvrant ma boîte de messagerie, j’y découvre un « Why you need to visit Ireland in 2019 ». Est-ce là autre signe de prédestination? Moi qui ai subrepticement remis à l’ordre du jour de mes pensées, le Projet 9, étant donné que les points logement-déménagement-chirurgie-randonnée sont maintenant en voie de réalisation.

Parmi ce brouhaha, le guide touristique des Laurentides me nargue, soustrayant à ma vue, l’inconnu. Ça titille ma curiosité et m’excite tout à la fois. Si vous saviez comme j’ai hâte de plonger dans les découvertes…