« Entre la pluie et la neige, vivote l’espoir de jours meilleurs. »
Ce sont les mots qui me sont venus à l’esprit quand j’ai repoussé les tentures
de la chambre au lever. N’eussent été de ces derniers, je serais demeurée sans
mots…
Par chance, hier nous avait
laissé le Temps, à Bonne Amie Ghi-et-son-J-M-de-Mari, de revenir de Macamic sur
un pavé mouillé mais où les roues du moins, adhéraient bien. Rien à voir avec l’incertitude
planant ce matin.
Pendant que je sirotais
tranquillement mon café, quelques airs du spectacle du Choeur Florilège,
présenté la veille entre les murs sacro-saints de Macamic, flottaient encore
dans ma tête. Je réfléchissais aux dernières étapes précédant le déménagement.
J’avais la double impression que j’y arriverais et/ou que je ne viendrais
jamais à bout de caser dans les cartons, tous les items qui se terraient encore
ici et là.
Paradoxe…
Bien
installé sur le manteau de la cheminée, Wilson pointait vers moi ses billes
noires, l’air de dire : « Quoi? On déménage encore une fois? »
Je réalisais que j’avais oublié de lui en glisser un mot. Mais comme c’est un Roger
Bontemps, j’étais convaincue qu’il me suivrait sans rechigner le moment
venu.
4…
chats… 4 jours … qui se dévoileront au gré de leurs inspirations. 4 jours à
vivre le tourbillon précédant les départs, qu’ils soient de courte ou longue durée.
4
jours à tenter de gérer le Temps et à essayer de tout lui faire avaler en une
seule bouchée.
4
jours à profiter des amitiés abitibiennes…
4
jours… à engranger l’amour des miens…
Commentaires
Pour ici, on pourrait dire: "Je serai qu'à quelques touches près!"...