Mercredi matin. Je paresse
encore en pyjama, à feuilleter le journal local Le Citoyen, quand le téléphone sonne.
C’est l’Ami Dej. « Je suis devant chez-vous. » dit-il.
Surprise, je m’approche de la fenêtre pour l’apercevoir dans son nouveau-beau-gros-tracteur-déneigeur-rouge-vif.
Voilà qu’il offre d’élargir l’entrée avec son souffleur à neige.
Vous
savez? C’est ce à quoi je rêve secrètement depuis le début de l’hiver :
voir Quelqu’un se présenter à brûle-pourpoint pour offrir une aide au
déneigement. Comprenez mon ébahissement!
Je m’empresse de sauter dans
un pantalon et un manteau chaud et je sors dehors avec l’élégance d'une Quelqu’une
qui débarque à peine du lit. Il faut ce
qu’il faut.
Après quelques simagrées pour
indiquer les limites du besoin, voilà que l’allée est rapidement coupée au
carré, en moins de Temps qu’il n’en faut pour l’écrire… Wow!
Si je vous raconte tout ça, c’est
pour vous rappeler de faire confiance en la Vie et de croire à ses soubresauts
surprenants.
Que parfois les rêves, incluant
les non-dits, de façon inattendue peuvent parfois
être entendus par je-ne-sais-Qui-je-ne-sais-Où.
Il existe encore de bons samaritains,
cachés ici et là, pouvant surgir quand on s’y attend le moins.
Encore
un gros MERCI Ami Dej! Et je n’oublie pas que je te dois un café!
addenda: sur la photo, vous pouvez constater que la nuit qui suivit, en profita pour laisser s'échapper un autre bon 15cm...
Commentaires
Mais ça, il le disait dans ses mots avec son bel accent des Îles et c'était tellement joli.
Si je t'écris que tu me fais penser à mon père ce matin, c'est un très grand compliment, ma chère Fitzsou