Passer au contenu principal

La-vraie-de-vraie-nature


Lundi matin. Le week-end a laissé à l’entrée du stationnement (encore une tabarouette de fois…), un congère blanc-crème que je devine, lourd de promesses de douleurs musculaires post pelletage.
 
J’avais d’autres projets pour ce début de semaine. Qu’à cela ne tienne, je réorganise rapidement mon plan de match. Je commencerai par aller déblayer un sentier pour le facteur qui peut-être, aura à délivrer quelques bonnes nouvelles (ou un compte d'électricité...)

Dès que j’ouvre la porte, je réalise l’ampleur du travail abattu par la vraie-de-vraie-nature depuis hier. Elle avait probablement une autre colère à laisser exploser. 

Pendant que le vent s’amuse à libérer les épines des longs ifs bordant l’allée, je m’acharne une fois de plus, à repousser l’hiver. Centaines de coups de pelle plus tard, j’admire l’œuvre et je me félicite à voix haute. « Bravo pour l’exercice! »


Une fois rentrée, je reviens à mes moutons. J’ouvre le portable. Le programme Word s’affiche. L’Ange-Aérien est prêt. Voyons voir. Quel était l’ébauche lancée hier? Entre deux brassées de lessive, je partirai de ça…

« … J’adore l’émission « La Vraie Nature » animé par Jean-Philippe Dion. Chaque dimanche soir, j’ai l’impression d’aller faire une virée « au chalet ». Genre de chalet que je rêverais un jour, soit de posséder, soit de partager…

Ce que j’aime de cette heure passée en compagnie de personnalités issues de milieu différent, c’est le côté authentique, qui immanquablement, se dégage des conversations et des moments de Vie des invités.

Prenez par exemple : la semaine dernière, j’ai fait la connaissance de Mme Cora. Je ne savais même pas que cette Dame était québécoise et toujours bien vivante. 

Serais-je trop fouineuse? Ou en quête de secrets croustillants? Toujours est-il que j’ai découvert une Mme Cora très inspirante. Une belle histoire de ténacité, de vaillance, d’originalité, de simplicité. 

Et comme l’émission se termine toujours par un genre « je vous souhaite quoi? », j’ai été surprise par la spontanéité avec laquelle elle a parlé de son ouverture à maintenant être prête à accueillir quelqu’un dans sa Vie.

Comme quoi même les Grandes Dames en rêve… »

Pour l’instant, moi, je continue d’espérer que l’hiver fera bientôt relâche!

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)