Un vague sentiment de liberté,
de quiétude, de silence bienheureux, de lenteur, de gratitude, inonde déjà la
chambre à coucher. Le soleil nimbe d’or les voilages opaques.
Je rêve déjà d’un troisième
latté. D’une assiette à-œuf-poché-flottant-sur-un-morceau-de-pain-maison, en-rougeoyée de tomates cerises. J’ai faim.
L’une de ces journées où le
Petit Agenda ne présente rien de plus que deux mots, distancés de plusieurs
heures. Pur bonheur.
- Prendre
des nouvelles de Papa Fitzsou, toujours aux prises avec une autre fichue
invasion de microbes indésirables. J’y
pense : y en a-t-il seulement des désirables ???...
- Profiter
du soleil et de la douceur de ce Jour de la Terre, déposant sur le patio pour
une première, le support de bois nappé de vêtements-à-séchage-rapide. Comme
seul le printemps peut stimuler à le faire.
- Profiter
aussi du soleil, pour flâner longuement dans les rues de la ville en compagnie
de l’Amie Lil. Disperser aux quatre vents, jasettes à peine entrecoupées de
silences bienfaisants. Légèreté…
Au retour, encore, rêver, songer,
visualiser, ressasser. Inspire, expire les souvenirs, le nez au soleil. Chaleur
du bien-être. La Vie dans la chambre d’à côté. Le va-et-vient. Les bruits de
circulation.
La Vie… Juste la Vie…
Commentaires
J'aime l'art et la manière avec lesquels vous décrivez si bien les états d'âme du quotidien...
Quoi que pensée non applicable pour les soirées bien sûr, M. Le Factotum!...