« … J’ai
reçu de l’H-Ami pour mon anniversaire, le livre de Rafaële Germain, « Un présent infini », forme d’élégie
à son père, Georges-Hébert, décédé des suites d’une longue maladie, le 13
novembre 2015.
Dès la treizième
page je lis : « Nulla
dies sine linae », mantra apparemment répété de façon soutenue G-H.
« Pas un jour sans une ligne ».
Et ici, il n’est nullement question de substance illicite…
Je me suis
posée sur ses mots quelques instants. Les ai inscrits sur l’un des tableaux
collés sur les panneaux d’armoires de la cuisine.
Inspirants…
C’est un
dénommé Pline l’Ancien
qui en aurait été l’auteur, suivi par Émile
Zola, qui aurait, un peu comme je m’amuse à le faire, fait graver ces
lignes sur « la hotte de sa cheminée »*.
Je voulais adopter
la maxime, à mon tour. J’avoue qu’hier, même si j’avais laissé naître sous mes doigts,
quelques lignes sur la mémoire ralentie
(billet
que je vous présenterai sûrement un moment donné), reste que je n’avais rien publié.
Aussi ce matin,
déterminée, je vous partage l’une des résolutions que je compte respecter, avec
ou sans publication. Celle d’écrire au moins une ligne au quotidien!
Qu’elle soit bonne
ou médiocre, égocentrique ou poétique, mystique ou prodromique, consécutive ou instructive,
authentique ou factice, l’important
sera... qu’elle soit!...»
* « Le présent infini », Rafaële
Germain, Documents, 2016, p. 13
«
Nulla dies sine linae », Amos, janvier
2017
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Commentaires
Pour qu'à jamais ton crayon conserve la légèreté du papillon...
Je tenterai de ne pas tomber dans le piège que me tendra immanquablement, mon TOC...