Passer au contenu principal

Quatre-vingt-quatorze



Une autre page de tournée pour mon Vieux Chéri de Papa! Tel un marathonien aguerri, il enfile année après année sur sa ligne de vie, visant se rendre sans le savoir, le plus loin possible… 

Il était beau à voir, tout heureux de l’attention particulière qu’on lui portait aujourd’hui. Il souriait et remerciait les personnes qui prenaient le Temps à qui mieux mieux, de se pencher vers lui.

Demain, resteront les bouquets de fleurs posés sur sa table amovible. Il se demandera « pourquoi ».

Peut-être.

Peut-être pas…

"Quand 94 rime avec sourire", Amos, mars 2015

 

Commentaires

Zoreilles a dit…
Belle réflexion exprimant beaucoup d'amour.
Si tu savais comme j'ai hésité à écrire ces lignes. C'est que je venais de lire ton hommage à Élise et je trouvais injuste que le même jour, moi j'aborde le fait que Papa ait atteint son 94...
Je me suis ravisée, me disant que toutes les vies diffèrent et se valent...
Merci pour ton commentaire.
Zoreilles a dit…
Il ne faut pas hésiter, Fitzsou. Notre chère Elise et Papa Fitzsou ont chacun leur destin, les deux sont aimés et bien entourés. Je serai toujours sensible et ravie de voir que la vieillesse, ça peut être une belle période de la vie, malgré la maladie.
Tu as tout à fait raison. On vieillit comme on a vécu.
Je n'ai pas peur de vieillir...
;-)

Messages les plus consultés de ce blogue

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme ...

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)