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C’était… un moment de résonnance



Ce matin je suis tombée sur un article dans le Châtelaine* d’avril où on parlait de « moments de résonnance ». 
 
Je crois que c’est ce que j’ai vécu il y a deux jours. Vous vous rappelez? La rencontre impromptue avec Quelqu’un. Si j’avais connu ce mot, c’est ce que j’aurais écrit. 

C’est ce que j’aurais aimé écrire. 

« Un instant où on est remuée jusqu’au fond de l’âme par quelque chose… »

Quelqu’un…

C’est un article qui parle de la vie trépidante que nous menons (enfin, principalement les gens sur le marché du travail…), où tout va trop vite, où tout est trop impersonnel. On y donne les trucs pour apprendre à « vivre léger »…

« Se plonger dans un paysage, entretenir une familiarité avec les objets, échanger des paroles authentiques et ressenties, autant de façon de nouer les contacts que l’accélération sectionne. »**

Un peu plus loin, on suggère de choisir trois priorités pour reprendre le contrôle de sa Vie. Le test de la petite vieille sur sa véranda. « À quoi songera-t-on en souriant au crépuscule de notre vie? » 

Vous, à quoi songerez-vous?... Je crois que ça vaut la peine qu’on s’y arrête…

* source : Châtelaine, « Alléger sa vie : petit guide intelligent de survie quotidienne, avril 2015, page 80-81.
** Hartmut Rosa, philosophe allemand, auteur de « Accélération-Une critique sociale du temps »

« L’un de mes plus grands moments de résonnance », En enfilade : St-Aubert de l’Islet, St-Jean-Port-Joli, le Fleuve et Charlevoix », 2 juillet 2012

Commentaires

Zoreilles a dit…
Un moment de résonnance... Ça me dit quelque chose. Je savais pas que ça s'appelait de même mais je savais que ça existait. J'en vis souvent, de ces moments-là, je dois être une privilégiée!
Je crois que tu es une privilégiée de la Vie tout court, Zoreilles.
Tu es un être sensible, d'une grande bonté. Tu aimes te connecter à la nature, rester brancher sur les gens.
Tu partages simplement tes opinions, ton vécu.
Si un jour je délaisse la vie de blogueuse, je pourrai me compter chanceuse de t'avoir rencontrée par ce medium.
Zoreilles a dit…
T'es donc bien fine, c'est vraiment beau, ce que tu me dis, je considère ça comme un cadeau. C'est vrai que je suis privilégiée!

Tu penses souvent de délaisser la vie de blogueuse? Moi aussi. Après plus de 8 ans, je constate bien des changements, tant chez moi que chez mes lecteurs qui diminuent tout le temps. Je veux bien croire que ceux qui restent, ce sont des gens de grande qualité avec lesquels j'ai développé de l'amitié mais quand des personnes délaissent cette plateforme d'échange, je m'ennuie d'eux, je me demande ce qu'ils deviennent et j'ai de la peine de les avoir « perdus ».

J'ai toujours dit que tant que j'aurai un(e) lecteur(trice) qui laissera un commentaire qui me permettra d'échanger, j'allais continuer de bloguer, même si je suis moins prolifique qu'avant. Ce jour-là approche j'ai l'impression...

Merci pour ton mot d'amitié qui me va droit au cœur!
Parfois c'est l'obligation que je me fais d'écrire à tous les jours qui me pèsent. Je sais que si je diminue la cadence, je finirai par abandonner, comme l'an passé, je suis venue à un cheveu.
Par contre, c'est un moyen de m'amuser et j'ose croire, de garder mon cerveau en ébullition.
Comme toi, le jour où je constaterai que plus personne ne me lis, peut-être que je rangerai ma plume électronique. Pour l'instant, c'est encore comme si je réalisais en partie mon désir d'écrire un livre un jour...
Zoreilles a dit…
D'un autre côté, Fitzsou, on ne peut pas considérer qu'on n'est pas lues si personne ne fait de commentaires... mais j'avoue qu'on a parfois l'impression de se parler toute seule!

Si c'est vraiment ton rêve d'écrire un livre, tu le feras, j'en suis certaine, tu as tout ce qu'il faut pour y arriver. Et je te le souhaite sincèrement.
À mon tour de te dire que tu as raison quand tu dis qu'on peut parfois avoir l'impression de parler toute seule... Le pire, c'est que dans la vraie vie, je le fais alors... ça ne me traumatise pas trop!!! ;-)

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