La marche de la vie

J’étais assise bien attentive, à écouter la conférence qui se donnait devant moi. Une méthode pour aider la ventilation des misères humaines en stimulant les mouvements de l’œil et en tapotant les genoux de l’aidé pour faire baisser la pression intérieure… Résumé très succinct de ce que j’en ai compris d’une part et retenu d’autre part. Ce n’est pas rien et c’était… 

 

Très intéressant…

À la fin de l’exposé, un Inuk, originaire d’Inukjuak, s’est approché du micro et bien humblement, à ramener le fait que dans la culture Inuit, il existait semblable méthode pour aider les gens à se détacher et à surmonter les situations pénibles. Il a appelé ça « la marche de la vie » en mimant des mouvements de pas et en faisant une analogie avec la capacité innée, déjà existante chez les animaux pour ce faire. L’expression m’a plu, peut-être parce que je ne l’avais jamais vraiment entendu. On va dire qu’« on va de l’avant » mais marcher la vie? 

Qu’est-ce qu’on pourrait trouver de plus juste comme expression? Chaque jour nous mène à faire ce pas, qui lui, nous amène un pas plus loin, un peu plus loin. Si on se retourne, on peut voir la route qu’on a suivie, celle de derrière est tracée, celle de devant nous attend...

Amazing quand on y pense…

Au moment où vous lirez ces lignes, je m’apprêterai à prendre la route vers le Town Hall pour la dernière journée de ce fabuleux rendez-vous avec des conférenciers hyper intéressants tous impliqués de près ou de loin dans les dossiers touchant la santé mentale. 

Ainsi donc, je me tais l’espace d’un pas, pour mieux écouter ce que l’on a à me raconter…