J’avais passé la journée à
écouter. Encore. Des trucs tous plus intéressants les uns que les autres, mais
le soir venu, n’en subsistaient que très peu dans ma mémoire. Comme de raison.
Comme d’habitude…
La soirée s’était écoulée
de découvertes en découvertes, histoire de plastiques polluant les mers, et de
nage euphorique avec des baleines. Puis vint le temps d’en parler avec tout le
monde. Mon lendemain était déjà préparé, le café coulerait à temps, au bon
moment, celui que je déciderais. Mon dîner était enfoui dans son p’tit sac rose
bonbon mais…
… Mais, mon billet lui, n’était
toujours pas écrit…
Entre chaque annonce, j’essayais
de trouver en vitesse sur la lenteur du réseau Internet Nordique, quelques poèmes
d’un Roland Giguère méconnu, ramené à la vie un trop court instant hier après-midi
par son « Pôle Noir » écrit en 1969 et conté par un éminent médecin
littéralement tombé sous le charme de ce poète…
Quelques-uns plus tard…
Je décidais qu’il était
trop tard et que je manquais de temps, mais que j’avais le temps d’écrire que
je n’aurais pas le temps pour coucher quoi que ce soit ce soir si ce n’est moi,
à l’heure que je m’impose pour terminer cette semaine débutée il y a de cela
déjà sept jours…
Vraiment pas rigolo, de manquer de temps!...
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