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À lire à haute voix…



« Je ne me rappelle plus
Le poème de ta main
Posé sur l’espace de ma vie
Ni celui de mes pas sur nos arrivages

Je ne me rappelle plus
Tes yeux posés sur ma chair
Ni ton souffle sur la mémoire de mes sens

Et pourtant
Chaque battement de mon cœur
Me ramène à toi
Pareil à l’envol des grandes oies blanches
Escales parées d’un cri d’éternité. »
 Richard Fortin, Orford*
 
(1ère place au Prix national de poésie pour les aînés 2012)

p.s. Comme c’est beau! Je n’ai pu m’empêcher de vous le partager. C’est quand j’en eus fait la lecture à haute voix que je fus complètement séduite… Et dire qu’il y a des gens qui lèvent le nez sur la revue Virage de la FADOQ (Fédération de l’âge d’or du Québec)… Pffft! Ce fut l’un de mes p’tits bonheurs de la journée! (avec ceux de faire un brin de jasette avec ma Douceur ma Belle puis avec ma Bonne Fée…)

*Source : Revue Virage, printemps 2013, p.79

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