Oulàlà! Ça flyait, ça flyait! Elle aimait autant mieux pas y penser!...
Temps pluvieux aujourd’hui
qui venait un peu bouleverser le programme de la journée. Mais encore :
jamais elle ne croirait qu'elle ne trouverait pas de quoi s’occuper, ne serait-ce
que du temps pour terminer la lecture du troisième roman glissé subrepticement
dans ses bagages en partant de Kuujjuaq…
Kuujjuaq,
ça sonnait drôle ce nom de village ici…
Un p’tit tour à l’extérieur la ramena à une infime partie de la réalité qui l’attendait d’ici quelques jours… Un
retour au bercail dans le froid Abitibien avant de retrouver celui Sibérien du
Nunavik! Entre les deux, son cœur balançait toujours… Elle verrait bien…
Ce jour, la mer était victime d’un « red tide », sorte de déchaînement
naturel d’algues qui laissaient des centaines de cadavres… de poissons sur ses
berges. L’odeur pestilentielle agressait les narines, irritait la gorge et entraînait
une toux sèche… chez les humains! Imaginez chez les pauvres poissons!... Le vent
s’en mêlait et faisait jouer les vagues à saute-mouton. Les plages étaient désertes, la
température chutait...
Point de baignade aujourd’hui,
que promenades et magasin-ange,
adaptation aux éléments obligeait… Demain?
Ils sauraient voir...
Commentaires
Je ne connaissais pas ce phénomène « red tide », ça n'a pas l'air tentant ni pour les humains ni pour les poissons...
Le phénomène est peut-être propre à cet endroit? Je n'ai jamais entendu parler de ça aux Îles ni sur les plages où se tiennent les touristes en général, en Floride, à Cuba, etc...