Passer au contenu principal

Réflexion endémique

Jeudi soir : je reviens du cinéma un peu tard, prépare le repas que j’apporterai le lendemain au bureau, m’assure que le percolateur livrera la marchandise quand je l’exigerai, broie mes grains de céréales et mélange la mixture qui les rejoindra pour le petit-déjeuner, prend un bain et… Trop tard pour écrire, mais je m’installe tout de même, pleine de bonne volonté, et commence à écrire jusqu’à ce que tout s’efface sous mes yeux…

Oh! Et puis m…! Je ferme tout et vais me coucher. Il est minuit…

Vendredi soir : je reviens du cinéma un peu tard… mais en moi brûle l’envie de visionner un DVD, « The note book », prêté par un Collègue… Après avoir cuit du tapioca, m’être installée dans LA chaise et avoir mûrement réfléchi, je laisse tomber pour un deuxième soir d’affilée, le billet de Fitzsou…

Samedi matin, neuf heures quinze : j’ouvre les yeux, surprise qu’il soit déjà si tard. Je me dis que la première chose que je ferai de cette journée sera d’écrire un court billet pour expliquer la négligente absence des deux derniers jours. Je "petit-déjeune", me verse un café et ramasse la revue qui repose sur le tas de la pile… Je m’assois quelques minutes dans les rayons de soleil...
« Seulement quelques minutes. » me dis-je…

Avant d’ouvrir le portable, je tente un appel à Papa Fitzsou, que je n’ai toujours pas réussi à joindre depuis mardi… Ligne engagée… Je fais le numéro de Tante Paula et je placote avec Oncle Jacques quelques minutes... Et… Toujours avant d’ouvrir le portable, j’appelle l’Ami Pat de Rimouski pour avoir des nouvelles. Ce sera plus rapide que de tout écrire…

Quoi? Déjà midi?

Je dois avaler une croûte avant de me rendre au centre du village, acheter quelques victuailles. Je quitte vers quatorze heures, descends la pente par le raccourci, arrive à l’épicerie, arpente les allées en évaluant le poids que j’aurai à transporter « jusqu’en haut », paie en faisant un brin de jasette avec la caissière, sors en me disant qu’il est déjà un peu tard…

J’arrête pour une visite qui se voulait une courte collation chez l’Amie Sue qui, après deux tasses de thé, une grappe de raisins et un délicieux fromage, finira par revêtir de trop chauds vêtements (selon ma recommandation…) pour venir me reconduire tout en emportant dans son sac, la moitié de mes achats… Arrivées chez-moi: dix-huit heures sonnent déjà.

On jase encore un peu, elle quitte, je prépare une frugale salade de thon et patates douces, je tente un appel vers Papa Fitzsou (pas de réponse cette fois…), un autre vers les Îles de la Madeleine (pas de réponse non plus, décidément…) pour finalement revenir à ce fameux billet que je devais écrire ce matin, à la première heure…

Voilà ce qui explique en partie, la pensée de jeudi et le silence de vendredi. Je crois que je suis à succomber moi aussi, à l’épidémie de « prendre une pause de blogue » qui semble toucher les membres de la confrérie virtuelle à un certain moment.

Y serai-je demain? Peut-être… Mais si je n’y suis pas, ne vous inquiétez pas, tout devrait rentrer dans l’ordre dès que sera passée, ma fièvre d’un printemps hâtif...

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)