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Il était une nuit....

C’est peut-être parce que je clamais haut et fort que depuis plus d’un mois, je profitais du sommeil du juste aussitôt que je posais sur l'oreiller, ma tête déjà remplie à craquer de rêves, que depuis deux nuits il me fuit... Est-ce qu’il fallait que je m’en attende ou si ce sera simplement un coup du hasard?

Mystère et boule de gomme…

Toujours est-il que la nuit passée, ayant l’impression d’avoir perdu quelque chose dans mon lit tant j’ai tourné sur un bord et sur l’autre, j’ai fini par me lever quelques minutes et c’est en retournant me coucher que ça s’est produit…

« … il y avait un gros meuble avec un téléviseur coincé dans la cage d’escalier menant au sous-sol… Mon Grand était en bas, blondinet aux cheveux bouclés, quand je m’arc-boutai pour pousser sur le meuble. Du coup, il dévala l’escalier et renversa mon Grand qui fut rudement projeté sur le plancher de ciment. Je me précipitai vers lui pour le consoler en passant mes doigts dans ses boucles…

… j’étais dans une maison, pas la mienne ni celle réelle des personnes à qui elle semblait appartenir... Je devais en faire la fermeture mais je n’arrivais pas à barrer la porte d’en avant. Aussitôt que je tournais la poignée, elle se débarrait toute seule…J’ai dû demander à mon Grand de s’en occuper

une ancienne collègue de travail ayant quitté Kuujjuaq depuis plus d’un an déjà, est arrivée en auto et s’est stationnée devant la maison. Comme je sortais pour la rejoindre, j’ai vu qu’il y avait un bac rempli d’éponges de grosseurs et de couleurs différentes laissé sur la galerie. Je pris la peine de le rentrer à l’intérieur pour ne pas me les faire voler…

… il y avait un homme avec qui je jasais… Un autre passa sa tête par-dessus une sorte de paravent servant de mur entre les cubicules dans l’établissement où je travaille, pour me dire qu’il fallait y aller. J’avais une visite à faire à environ une heure de route d’où j’étais et il fallait en revenir. C’est là que j’ai sorti une carte professionnelle et inscrit mon numéro de téléphone de Kuujjuaq et l’ai remise à celui avec qui je placotais pour que l’on se téléphone

mais moi, je n'ai pas eu le sien… »

Et l’alarme se mit à bipper. Il était six heures, le temps de me lever pour aller travailler…

photo:"Rêve éveillé", Kuujjuaq, février 2012


Commentaires

Tu pourrais soumettre l'interprétation de ton rêve à notre sorcière bien-aimée! Intrigant...
Si je n'étais pas si loin, devines qui j'aurais été voir ce matin-là???

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