« Cher Papa Fitzsou,
Si je pouvais faire voler jusqu’à toi ces mots, je les roulerais en boule et les soufflerais à ton oreille pour qu’ils voyagent jusqu'à cette tour de contrôle qui depuis plusieurs années déjà, a décidé de n’en faire qu’à sa tête, dans ta tête…
Si je pouvais faire que tes souvenirs revivent, ne serait-ce qu’un court instant, je te parlerais de ma Mère, ta Femme. Je te causerais de tes Fils et de tes Filles, de tes Petits-fils et de tes Petites-filles pour que tu réalises que grâce à vous deux, il y a encore plein de vies qui se vivent…
Si je pouvais faire que pour un soir, dans tes yeux brillent vraiment la joie, que tes pupilles s’agrandissent de surprise non feinte, que tes mots ne restent pas pétrifiés dans ta bouche…
Si je le pouvais Papa Fitzsou, je t’emmènerais dans ce Grand Nord Québécois avec moi. Nous grimperions la côte du radar et de là tu me raconterais ton Temps, celui où le village existait à peine de l’autre côté de la rivière. Tu me raconterais je le sais, tes aventures et mésaventures dans les moindres détails…
Si je le pouvais Papa Fitzsou, je te prendrais par la main, et j’appuierais ma tête sur ton épaule pour que tu me conseilles et me guides, pour une dernière fois…
Si je le pouvais Papa Fitzsou, et si le poids des années ne pesait pas si lourd sur tes épaules, je t’offrirais d'oser partir à l’aventure, survoler ce monde d’un coup d’ailes…
Mais la seule chose que je peux faire ce soir Papa, c’est penser à toi et me rappeler tout ce que tu as fait pour moi, pour nous, et te dire que l’amour que j’ai pour toi ne pourra jamais ni être mesuré ni être vraiment raconté…
Joyeux quatre-vingt-onzième anniversaire! xoxoxo
photo:"Un Grand homme", Trécesson, mars 2012
Si je pouvais faire que pour un soir, dans tes yeux brillent vraiment la joie, que tes pupilles s’agrandissent de surprise non feinte, que tes mots ne restent pas pétrifiés dans ta bouche…
Si je le pouvais Papa Fitzsou, je t’emmènerais dans ce Grand Nord Québécois avec moi. Nous grimperions la côte du radar et de là tu me raconterais ton Temps, celui où le village existait à peine de l’autre côté de la rivière. Tu me raconterais je le sais, tes aventures et mésaventures dans les moindres détails…
Si je le pouvais Papa Fitzsou, je te prendrais par la main, et j’appuierais ma tête sur ton épaule pour que tu me conseilles et me guides, pour une dernière fois…
Si je le pouvais Papa Fitzsou, et si le poids des années ne pesait pas si lourd sur tes épaules, je t’offrirais d'oser partir à l’aventure, survoler ce monde d’un coup d’ailes…
Mais la seule chose que je peux faire ce soir Papa, c’est penser à toi et me rappeler tout ce que tu as fait pour moi, pour nous, et te dire que l’amour que j’ai pour toi ne pourra jamais ni être mesuré ni être vraiment raconté…
Joyeux quatre-vingt-onzième anniversaire! xoxoxo
photo:"Un Grand homme", Trécesson, mars 2012
Commentaires
ça c'est un cadeau d'anniversaire !
quel beau texte et quel magnifique hommage !
Bien à vous.
Bonne journée!
Quel hommage à son paternel... Tu es un être au grand coeur...
Ciao...
xxx
Bonne Fée: je lui transmettrai tes bons voeux la prochaine fois que je lui parlerai...
Bonne journée à vous deux!
Histoire à suivre... j'imagine...
Bonnes semaine à toi! xoxoxo