... Jacques Cartier dans son journal de bord baptise à son tour les Îles « les Araynes », du latin arena, c’est-à-dire sable. Il aborde d’abord l’Île aux Oiseaux, qu’il nomme alors « Isle aux Margeaux » à cause des nombreux volatiles qui s’y trouvent, puis l’Île Brion. Il écrit dans son journal de bord : « Icelle isle est rangée de sablons et beau fons et possaige à l’entour d’elle, à seix et à sept brassez. Ceste dite isle est la meilleure terre que nous ayons veu, car ung arpant d’icelle terre vault mielx que toute la Terre Neufue. Nous la trouvames plaine de beaulx arbres, prairies, champs de blé sauvaige, et de poys en fleures, aussi espes et aussi beaulx, que je vis oncques en Bretaigne, qu’ilx sembloient y avoir esté sémé par laboureux. »
( lu dans le Guide Touristique des Îles de la Madeleine, 2010-2011, page 17)
C’est ce à quoi j’emploie mes samedis matins depuis mon retour à Kuujjuaq : la lecture du Guide de ma prochaine destination-vacances.
Au rythme où je prends des notes, je crains ne pas avoir suffisamment de deux semaines pour tout voir, goûter et dépenser!… Dire que je m’en vais là pour me reposer!
Va falloir que l’Ange se recentre sur son objectif initial…
Photo : « En attendant les Îles...», Rivière Koksoak, 24 juin 2011
Commentaires
Bravo!
Bonne route... Un ange aux Îles...Hihihi... Aimerais voir cela... C'est un lieu de frivolité et de péché...
Jeannot le Madelinot: je l'ai inscrit à mon programme... J'imagine que ce n'est pas là le lieu de frivolité auquel tu fais allusion... me semble qu'elle est inhabitée cette île!...
Ta photo, dis-je, l'eau est si pure...
Aux Iles, maintenant. Oui, tu te reposeras, je n'ai pas de craintes. La dernière fois où j'y suis allée, juin 2008, j'étais partie dans un état lamentable de fatigue accumulée et de stress, au bout d'une semaine, j'étais complètement une autre fille, regaillardie comme je n'arrive pas à m'expliquer. Ou plutôt oui, je pourrais te l'expliquer mais ça serait long!
Le Rocher aux Oiseaux, mon grand-père y a été gardien de phare à une certaine époque.
Mes deux grands-pères (Madelinots) étaients pêcheurs de métier. L'une de mes deux grands-mères enseignait à la petite école de Hâvre-aux-Maisons. Aujourd'hui, c'est devenu l'atelier-boutique de François Turbide, un souffleur de verre de talent qui transmet son art à son fils, Guillaume, je crois qu'il s'appelle, un jeune homme charmant. Un bel endroit à visiter par un jour de pluie. Ne manque pas les Artisans du Sable, à Havre Aubert, le Musée de la Mer, le Café de la Grave, juste à côté.
J'aurais tant d'endroits à te suggérer, même pour les jours de pluie (chez Marie Marto à la Grande Entrée, une Témiscamienne qui s'est entichée des Iles et n'en est plus jamais repartie) mais tu as le guide touristique des Iles à portée de la main, tu ne peux que faire de bons choix.
Les jours de soleil, il y a toutes ces plages à marcher, la Dune-du-Sud, le Sandy Hook, La Grande Échouerie, La Martinique et plein d'autres.
Les Madelinots sont charmants et attachants, tu vas voir...
J'ai loué deux maisons: la première à l'Étang-du-Nord et la deuxième à Grande-Entrée. Ça me permettra de visiter les deux extrémités tranquillement pas vite.
Tous les commentaires que j'ai entendu à date sont positifs. Les gens sont unanimes et finissent toujours en disant: "J'aimerais donc ça y retourner un jour!"...
J'ai bien confiance pour l'effet "requinquage" aussi!