... il nous arrivait d’y passer presque trente minutes…
Oh! Pas souvent je l’avoue! Je me rappelle la fois où ça avait duré un franc vingt-cinq minutes… Ce que nous nous en étions dit des choses alors!
… De la température, à nos activités respectives, en passant par la vie, dans chacune de nos villes. C’était simple. On ponctuait le tout d’éclats de rire, moments délicieux, comme on aurait dégusté une cerise, déposée sur une montagne de glace vanillée…
C’était il y a un lointain hier...
Depuis, graduellement, nous en sommes venus à des vingt minutes, puis à des quinze… Ça allait toujours, parfois on perdait le fil ou lui, la concentration… Les sujets se raréfiaient, un peu comme l’oxygène qui finit par manquer lorsqu’on ascensionne un sommet… Toujours, nous trouvions le moyen de finir par un « Je t’aime » ou un « Je t’embrasse »…
Cet après-midi, ça a duré à peine dix minutes, en comptant celles où on ignorait si l’oreille de l’autre était toujours à l’écoute…
Température, appels, visites… Sujets pour s’informer, et moi de raconter…
J’ai fini par lui dire qu’on se reverrait dans huit semaines, que j’irais le chercher pour une promenade en voiture et déguster une crème glacée…
« Youpi » qu’il m’a répondu encore une fois… Nous avons ri…
Ce ne fut qu’un dix minutes, mais un dix minutes de bonheur à voler en rase-mottes avec Papa Fitzsou…
Bonne fête des Pères! xoxoxo
photo: "Un rond de ciel bleu", Kuujjuaq, juin 2011
Oh! Pas souvent je l’avoue! Je me rappelle la fois où ça avait duré un franc vingt-cinq minutes… Ce que nous nous en étions dit des choses alors!
… De la température, à nos activités respectives, en passant par la vie, dans chacune de nos villes. C’était simple. On ponctuait le tout d’éclats de rire, moments délicieux, comme on aurait dégusté une cerise, déposée sur une montagne de glace vanillée…
C’était il y a un lointain hier...
Depuis, graduellement, nous en sommes venus à des vingt minutes, puis à des quinze… Ça allait toujours, parfois on perdait le fil ou lui, la concentration… Les sujets se raréfiaient, un peu comme l’oxygène qui finit par manquer lorsqu’on ascensionne un sommet… Toujours, nous trouvions le moyen de finir par un « Je t’aime » ou un « Je t’embrasse »…
Cet après-midi, ça a duré à peine dix minutes, en comptant celles où on ignorait si l’oreille de l’autre était toujours à l’écoute…
Température, appels, visites… Sujets pour s’informer, et moi de raconter…
J’ai fini par lui dire qu’on se reverrait dans huit semaines, que j’irais le chercher pour une promenade en voiture et déguster une crème glacée…
« Youpi » qu’il m’a répondu encore une fois… Nous avons ri…
Ce ne fut qu’un dix minutes, mais un dix minutes de bonheur à voler en rase-mottes avec Papa Fitzsou…
Bonne fête des Pères! xoxoxo
photo: "Un rond de ciel bleu", Kuujjuaq, juin 2011
Commentaires
Et que dire du coucher de soleil, grandiose, mirifique, que papa Fitzou s’est vu s’offrir de la part d’un ange…
Nanou La Terre: il a fait beaucoup pour nous, comme bien des Pères. Il était de la génération qui a travaillé 15 heures par jour, 7 jours sur 7!... Il y a de quoi lui lever ma "tuque"!!!!...
Permettez-moi d'ajouter cet extrait du livre "Lettre à un Papa extraordinaire" de Pam Brown :
"Merci de tout ce que tu m'as donné et appris - et surtout d'être toi-même. Et merci de m'avoir convaincue que j'étais extraordinaire et que je partageais cette qualité avec chaque être humain."