Passer au contenu principal

En aviez-vous vraiment besoin?



« … J’avais commencé par jeter quelques lignes ayant pour thème « le Boxing day du Black Friday ». Je me suis ravisée.
 
J’ignore où j’avais la tête ces quelques dernières cinquante années, mais pour moi, l’expression « Black Friday » ne sonnait pas de cloche particulière dans ma mémoire. Ça méritait une recherche. 

C’est ainsi que Wikipedia* m’informa que depuis le début des années ’60, aux États-Unis, on utilisait le terme pour marquer l’augmentation de la circulation piétonnière et automobile en vue des emplettes de Noël.

Puis, il prit un autre sens. En lien avec les livres comptables, où à l’époque, les écritures déficitaires s’inscrivaient en rouge. Mais quand arrivait novembre et la foulée de magasinage en règle pour les Fêtes, les commerçants voyaient leurs affaires reprendre du mieux et donc pouvaient revenir à l’encre noire pour les entrées dans les livres.

Hier, il y avait foule dans les magasins. Y étiez-vous? Moi si. J’y étais pour quelques achats dont-j’avais-vraiment-besoin, en plus d’avoir un frigo à nourrir.

Alors que j’étais à l’épicerie, voilà qu’au tournant d’une allée, j’aperçus la belle-tasse-de-voyage-agrémentée-d’un-émoticône-soufflant-un-baiser. Les couleurs, l’utilité. Je l’ai prise dans mes mains, me suis dit : 
« Ben oui, pour mes road-trip, ce serait chouette… »

Puis j’ai pensé qu’il y en avait déjà quatre qui attendaient sagement leur tour dans l’armoire chez-nous. 
Évidence : je n’en avais « pas-vraiment-besoin ». 

Vint cette pensée : « Peut-être pour ma Douceur ma Belle qui voyage Val d’Or-Amos?... Non… c’est vrai… J’ai dit : « Pas de cadeau. Juste du Temps ou ce qui se mange ou se boit… »

Sans mérite, j’ai remis le très-trop-joli gobelet isolé à sa place et j’ai continué à déposer dans mon panier, les ingrédients qui serviront à cuisiner des mets à offrir fin décembre. Comme entendu.

Récemment, Pierre-Yves McSween se penchait sérieusement sur la question. J’ai feuilleté sa table des matières. Très, très intéressant. Je me sens déjà en bonne partie concernée. Me suis dit… il ne coûte que $25 (le livre, pas Pierre-Yves!

Euh… non! Pas vraiment. Finalement…

En passant, vous, avant d’acheter le livre (et je ne suis sûrement pas la première à penser à ça…), demandez-vous si…»

Commentaires

Zoreilles a dit…
C'est drôle, la réflexion que je me faisais en voyant toutes les publicités du « Black Friday » c'était que « dans mon temps » (ça y est, j'utilise cette expression que je me promettais de ne jamais utiliser!...) un mois avant Noël, le 25 novembre, c'était la Sainte-Catherine qu'on fêtait et ceux qui avaient le plus le sens de la fête allaient jusqu'à faire de la belle tire sainte-Catherine toute blonde et sucrée. Autres temps, autres mœurs!

Je ne suis tellement pas consommatrice que ce Black Friday ne me concerne absolument pas. En français, on dit maintenant « vendredi fou », je trouve l'expression plutôt réaliste, un brin éditoriale, hahaha!

J'aimerais beaucoup lire l'ouvrage de Pierre-Yves McSween dont on entend beaucoup parler, je sens que ça me rejoindrait beaucoup moi aussi.
Fitzsou a dit…
Zoreilles, tu ramènes là un point: je me rappelle très bien de cette Ste-Catherine... Ne soulignait-elle pas aussi les filles-célibataires-de-plus-de-25-ans??? Ou quelque chose du genre???
Boff...
Si jamais je mets la main sur le livre de McSween, je te le refilerai ;-)
Zoreilles a dit…
Oui, c'est ça, tu as bonne mémoire, à la Sainte-Catherine, on disait que c'était la fête des vieilles filles mais j'aime mieux ta façon de le dire « filles-célibataires-de-plus-de-25-ans »!

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)