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Novembre s’enfuit…



« … en se moquant de nous : il abandonne une tonne de congères à demi fondues. Si peu de Temps après nous avoir inondé d’une tonne de bordées! Ciel! Il aurait pu se modérer en tout plutôt que de filer à l’anglaise sur la ligne de l’exagération. Damnation!


Tu peux bien rire, Novembre. Je te revaudrai ça. Je prierai tellement pour que perdure l’été 2017, que tu sècheras dans tes feuilles mortes!


Je déteste la gadoue. Cette bouette humide qui nous colle aux pieds. Et je déteste tous ces automobilistes qui franchissent les trous d’eau à grande vitesse, nous éclaboussant, pauvres passants. Je déteste les entre-deux. Les...«je-ne-suis-pas-encore-l’hiver-mais-plus-tout-à-fait-l’automne ». 


Ce que j’aime, c’est la neige folle qui s’épivarde sous un ciel gris, camouflant d’un voile, nos rêves les plus secrets.

Ce que j’aime c’est le Temps doux qui rosit les joues. 
La suspension des souffles devant les majestueux éboulis de neige stoppés en pleines branches. 
Les étendues immaculées, les pas ouatés. 
Les chuchotements, les sifflements du vent du nord.


C'est ça que j’aime… Vraiment rien à voir avec le "comment" Novembre tire sa révérence!… »

« Vivement la neige... pour vrai! », Amos, décembre 2014

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