« … Je m’étais levée avec la ferme intention d’écrire
sur les « 8 » qui meublaient ma Vie, quand je
vis se poster sous la fenêtre, plusieurs monstres-sur-roues.
Il semblait y en avoir partout, même sur les rues adjacentes
à l’immeuble où j’habitais. Stationnés le nez collé sur le building, ils
avaient même laissé des traces profondes sur la pelouse.
Oh là, là! Quel
gâchis!
Je me demandais bien ce qu’ils fabriquaient quand soudain, on
frappa à la porte. J’ouvris sans hésitation ni vérification. Je me doutais un
peu.
Un sympathique jeune homme se présenta à moi, le sourire
fendu jusqu’aux oreilles. Il m’expliqua que nous serions privés de courant par
intervalles tout au long de la journée.
« Pas de trouble » que je lui répondis.
Avais-je
le choix?
Euhhh… Non!...
J’ai donc passé toute la journée sans électricité ni signal
internet. Le calme plat tout le jour durant.
J’ai lu, j’ai lu, j’ai lu…
Plus la journée avançait, plus la fraîcheur s’infiltrait
dans l’appartement. Les pièces s’assombrissaient quand un peu avant 17 heures…
la magie opéra!
Enfin…
À moins que ce ne fut le résultat du travail ardu des
hommes d’Hydro-Québec tout au long de la journée ???...»
« Branle-bas de
combat…en-bas! », Amos, novembre 2016
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