Passer au contenu principal

Chapitre Laurentien-Estrien



Je ne prendrai pas onze matins à vous raconter tous les kilomètres roulés en cette fin septembre chaude et ensoleillée. Je résumerai, simplement parce que la Vie se poursuit en parallèle et que de trop ressasser me fait perdre le fil de ce Temps si important…
 
Ainsi…

« … Je me suis arrêtée ce jeudi-là, pour une courte nuit de placote avec ma Bonne Fée. Le Temps pour nous deux, de pousser une réflexion sur la fragilité du lien qui nous lie… avec la Vie. 

Parce que la mort en est un brin…

Le lendemain matin, au passage, j’ai effleuré d’un câlin, Tante Mig dans ce petit monde bien à elle, sur lequel elle veille, sans relâche ni abandon. 

Sans vraiment m’expliquer pourquoi, c’est le cœur un peu serré, que j’ai repris la route. 

J’ai traversé sans ambages le pont Champlain pour suivre la voie de l’Estrie et me déposer dans un battement d’ailes au nouveau logis qu’occupe ma Douceur ma Belle dans la « Sherbrookoiserie »…


Après avoir fêté dans un bar à tapas nos arrivées respectives dans la capitale des Cantons, nous avons planifié notre lendemain en arpentant précautionneusement des rues où se promenaient quelques bêtes « à risque d’être puantes »…

Réalité citadine paraît-il…

C’est tôt le samedi matin, que nous nous sommes embarquées pour Boucherville, y voir ce qu’IKEA avait à offrir à la nouvelle étudiante. Quelques bureaux, étagère, table de travail et rideaux plus tard, nous nous amusions à assembler ces dizaines de morceaux épars en meubles simples mais fonctionnels. Vive les suédois et leur ingéniosité!

Comme dans le bon vieux Temps, ce fut un beau moment de bricolage Mère-Fille… » 




Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme ...

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)