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Tant qu’à y être…



Quand je suis en forêt, je me sens toujours forte de cette capacité à inspirer les silences, boire au vert des sapinages, admirer sans compter la beauté de cette nature qui ne se montre qu’à ceux qui osent forcer ses entrailles.
 
Lorsque je m’assois sur la galerie (un peu en déclin…) du SylÉmi, le calme m’envahit. Je profite de l’environnement charmant, emménagé, je le dis sans prétention, avec un certain goût champêtre…

Je prends plaisir à installer hamacs et chaise de corde comme si j’attendais d’imprévisibles visiteurs. Comme si nous serions « six » à prendre le thé sous le couvert des arbres…

Douce utopie…

Dimanche dernier, après avoir réparé la chaise berçante double à qui une planche faisait défaut, après avoir installé les pièges à souris, passé le balai sur l’étage de la mezzanine, fait le tri dans les coffres en osier contenant trop de ces choses superflues et inutiles (considération faite après ces douze années de presque non utilisation…), j’en étais là de mes observations en dégustant le sandwich à la tartinade de tofu. 

Prenant ces quelques clichés, je me suis dit en mon for intérieur, que ce serait pour partager plus tard avec Vous…

Chose promise même en silence, chose due... 






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La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

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