C’était un samedi au teint
gris. Un peu frais mais pas froid. Pas chaud comme au sud, mais vivable et
appréciable comme seule l’Abitibi peut nous offrir son tempérament sur un
plateau d’argent.
J’étais sortie faire des
courses à pied. J’adore mon quartier situé près de tout. Près du centre-ville.
Près de la Vie tranquille de ma petite ville. Dommage que je ne puisse (ne veuille??) y
demeurer plus longtemps. On dirait que plus grand m’interpelle… M’appelle…
Au retour, je me suis mise à
l’ouvrage. J’avais un petit quelque chose à terminer. Projet débuté depuis
belle lurette, il était Temps pour «Lui» de voir enfin le jour!
Et Il
fut!...
Un petit quelque chose qui
ira à Quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Énormément. Quelqu'un qui retrouvera dans chacun des petits
morceaux coupés-collés, des souvenirs épars logés dans le fond des mémoires…
Quand je l’ai recouvert d’un
linge humide pour ne pas que le coulis sèche trop rapidement, je me suis
surprise à penser que j’étais fière de moi. Fière de ce petit bricolage naïf
aux couleurs d’enfant.
J’y pensais encore,
dégustant ce plat au cari cuisiné par ma-Douceur-ma-Belle. J’y pensais toujours
en laissant les arômes du « The Stump Jump »* me chatouiller le nez.
Et quand après avoir réécouté
pour la Xième fois, le film Maïna, je me suis glissée sous les draps, j’étais toujours
aussi fière de moi, mais surtout d’avoir su profiter de tout ce Temps qui était
passé, si près de chez-moi…
*vin Australien,
d’Arenberg, $17.95 à la SAQ
« Quelque
part dans la mémoire », Amos, mai 2015
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Commentaires
C'est F-A-B-U-L-E-U-X et tout plein de joie!!!
Bravo mon Ange!!!
:O)
xxx