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Ça n'a pas d'allure...

« On gèle au Sud, on sue au Nord »… comme dirait Ferland…

… J’avançais à pas parcimonieux sur la surface glacée, givrant du même coup, toutes mes envies de liberté…

Me suis retrouvée prisonnière de moi-même, aucune fuite possible…

Si un pas était assuré, l’autre assurément, ne l’était pas…

J’étais en terrain glissant, j’avais peur de perdre pied…

« Pour vrai?... »

Pour vrai!...

Ce n’était pas une question de température, plutôt de tempérament…

Simplement…

… N’étais pas faite assez forte pour ces jeux-là…

Pas ceux-là…

J’avais la tête comme un immense trou rempli de gadoue… Impossible d’y réfléchir à sec…

J’avais le cœur qui se déchirait au moindre faux mouvement, la moindre respiration me tirait un air de malheur…

Vraiment trop… Patiner : non merci, pas pour moi… Pas comme ça…

Pas ici… Pas là…

Me restait à trouver l’endroit qui serait le plus rugueux, celui qui stopperait ma dégringolade…

D’où je pourrais réajuster mon plan de vol...

... et reprendre mon envol

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La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)

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« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

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