Passer au contenu principal

Où en suis-je?

Je réalise que je n’aime plus autant les déracinements… Comme si un (petit) déchirement se faisait en moi, à chaque fois…

Quel étrange phénomène…

Serais-je à vivre une espèce de mutation angélique, le genre qui pourrait me couper les ailes et me « grounder* » à tout jamais?

Non… J’y réfléchis tout en écrivant... En fait, je suis un heureux mélange de bougeotte et de sédentarité. Je ne suis pas si tôt atterrie à un endroit, que je me surprends à préparer le prochain vol…

Comme de ce temps-là par exemple, où planent au-dessus de ma vie, de saugrenues idées de voyage outre mer…

Enfin, je verrai bien, dans le temps comme dans le temps...

Je ne sais pas pour vous, mais moi, la sorte de terreau dans lequel baigne mon cerveau est saprement riche, car les rêves les plus insensés que j’y sème, s’y développent à une vitesse vertigineuse…

Ça me fait presque peur…

Dans un contexte plus « terre à terre », c’est fou l’ambiance qui règne au Camp ce soir. Les voix de centaines de jeunes s’infiltrent par les fenêtres grandes ouvertes… Ils chantent, accompagnés par les notes d’une joyeuse guitare… Ils frappent des mains en scandant le refrain de l’été 2010…

Le temps s’en trouve un peu moins gris et frais… Et ça aide à me convaincre qu’il fait beau et à faire la mule à mon bermuda…

… si je ne veux pas revenir aussi blanche qu’un ours polaire dans mon Grand Nord Québécois!

*anglicisme utilisé en aviation signifiant qu’un avion, pour une quelconque raison, ne peut être utilisé…(enfin je pense bien, hein ma Meilleure Amie?...)

Commentaires

Zoreilles a dit…
Tu es la preuve vivante qu'on peut être à la fois « groundée » et magnifiquement « flyée »!

Et c'est quoi, ce refrain de l'été 2010? Je suis curieuse!
Écoute Zoreilles, j'essaie de te trouver ça et je vais l'écrire un de ces quatre...

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)