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"Alors...


… pendant plus de vingt ans

Tu as recherché ton amant
À travers toute l'Amérique
Dans les plaines et les vallons
Chaque vent murmurait son nom
Comme la plus jolie musique
Même si ton coeur était mort
Ton amour grandissait plus fort
Dans le souvenir et l'absence
Il était toutes tes pensées
Et chaque jour il fleurissait
Dans le grand jardin du silence
Évangéline, Évangéline

Tu vécus dans le seul désir
De soulager et de guérir
Ceux qui souffraient plus que toi-même
Tu appris qu'au bout des chagrins
On trouve toujours un chemin
Qui mène à celui qui nous aime
Ainsi un dimanche matin
Tu entendis dans le lointain
Les carillons de ton village
Et soudain alors tu compris
Que tes épreuves étaient finies
Ainsi que le très long voyage
Évangéline, Évangéline… »

… Ce matin, il y avait dans ma boîte de courriels, quelques lignes d’un ami Abitibien… À son avis, les troisièmes et quatrièmes paragraphes de la chanson Évangéline, écrite par Michel Conte, me sied bien…

Bien sûr, n’ayant pas les dites paroles en mémoire, je me suis empressée de faire une recherche…

… je dois avouer qu’à certains points de vue, il est vrai que ça me ressemble…

Sauf que…

… en ce qui me concerne, je ne connais pas encore l’amant que j’attends… depuis deux ans...

... Vol à poursuivre...


Commentaires

Zoreilles a dit…
Évangéline, cette chanson me touche toujours autant. Je suis de descendance acadienne, tu le savais? De père et mère.

Voici le bout que j'ai de la misère à chanter tellement il m'émeut :

« Il faut avoir beaucoup aimé/Pour pouvoir encore retrouver/La force de dire merci »
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Je suis d'accord avec toi... cent larmes à l'heure...
Nanou La Terre a dit…
Si tu as le temps, va écouter l'interprétation de Mari-Jo Thério. À couper le souffle!

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