Quand j’ouvris les yeux sur ce matin, c’est un jour gris et venteux qui s’est offert à moi. Pourtant j’avais écarté bien lentement les lamelles du store pour ne pas faire fuir d’éventuels rayons de soleil…
Rien à faire… je crois qu’il y était, mais comme d’habitude très haut sous cette épaisse couche de grisaille…
Je déclarai immédiatement qu’il serait impossible de me faire sortir… J’ai cocooné, emmailloté dans un simili bonheur, enfoui sous une tonne de rêveries, toutes plus abracadabrantes les unes que les autres…
Mais au moment d’écrire ces lignes, j’hésite, les mots me fuient… Comme si le vécu de ce samedi était passé finalement trop vite, ne laissant que de légers coups d’ailes dans ma vie…
Ou, serait-ce la fatigue, qui malgré l’évidente farniente des dernières heures, ne fasse figure de barrière, histoire de narguer ma paresse ?
Même à cette heure tardive, j’entends le vent siffler à l’extérieur.
Tout à coup mes pensées s’envolent vers mon quai, ancré dans le fond de ce lac boueux…
Comme les « bébés » doivent s’y balancer lourdement, arrimés à leur cordage… Je sens presque la bruine des vagues venues s’éclater à leur côtés…
Mais qu’est-ce que je raconte ? Ce n’est pas parce qu’il vente à écorner un « bœuf musqué » à Kuujjuaq, que nécessairement il fait le même temps à des milliers de kilomètres d’ici…
Non mais, quelle imagination!...
Commentaires
J'ai hâte que tu puisses réchauffer tes ailes frileuses sous le chaud soleil du "Sud". T'auras ton maillot de bain? Des fois que j'aurais réussi à équilibrer le bouillon de ma piscine...
Bon dimanche!
xxx
Le positif dans cette histoire, c'est que je n'aurai pas à réinvestir dans l'achat de nouveaux maillots dans les prochaines années!!!...