J’ai enfoncé des bouchons de mousse dans mes conduits auditifs pour me concentrer au-travers de tous les bruits émergeant de cet immense corridor qu’est mon espace de travail…
Ciel que le grand bureau du CLSC me manque parfois! Il arrive que l’on prenne conscience un peu tard de notre chance… ou que l’on suive un peu trop hâtivement une intuition un peu fêlée…
Défi, fuite ou « défuite »???...
Quand j’ai quitté, il était presque 17heures. Depuis 7 :30 que j’occupais mon poste. La journée a été longue mais prolifique. Lorsque j’ai éteint l’ordinateur, j’avais le sentiment que j’allais en venir à bout avant de quitter mercredi…
Le bon moment du jour, c’est qu’il y a enfin eu un affichage d’appartements. Ils devraient selon la politique, être alloués en partie, par ordre d’ancienneté… Je vais tenter ma chance, croiser mes doigts et mes jambes, et en signe de provocation du destin, depuis hier, j’ai commencé à empaqueter mes choses…
Je vais faire quelques boîtes à chaque soir, comme ça lorsque je reviendrai, ce sera un « pet » de déménager… Enfin, je pense… Ce n’est toujours bien qu’un petit deux et demi…
Pour le reste, je me sens les ailes froissées ce soir… J’ai le cœur en bouilli, la tête engourdie… Mauvaise nuit passée, trop longue journée et soirée avec envie de fustiger...
En levant les yeux, je m’aperçois que l’appartement est encore plus triste qu’il ne l’était. À demi dépouillé… Mais je ne veux plus m’attacher à ces choses matérielles… pas maintenant… J’habiterai le prochain comme je l’ai fait avec celui-ci… avec ce que je suis plus qu’avec ce que j’ai…
Ce sera ma signature, sorte de simplicité volontaire à ma manière… Tant que j’aurai de quoi manger et un toit sur la tête…
Ce soir, rien d’autre n’a d’importance…
Ciel que le grand bureau du CLSC me manque parfois! Il arrive que l’on prenne conscience un peu tard de notre chance… ou que l’on suive un peu trop hâtivement une intuition un peu fêlée…
Défi, fuite ou « défuite »???...
Quand j’ai quitté, il était presque 17heures. Depuis 7 :30 que j’occupais mon poste. La journée a été longue mais prolifique. Lorsque j’ai éteint l’ordinateur, j’avais le sentiment que j’allais en venir à bout avant de quitter mercredi…
Le bon moment du jour, c’est qu’il y a enfin eu un affichage d’appartements. Ils devraient selon la politique, être alloués en partie, par ordre d’ancienneté… Je vais tenter ma chance, croiser mes doigts et mes jambes, et en signe de provocation du destin, depuis hier, j’ai commencé à empaqueter mes choses…
Je vais faire quelques boîtes à chaque soir, comme ça lorsque je reviendrai, ce sera un « pet » de déménager… Enfin, je pense… Ce n’est toujours bien qu’un petit deux et demi…
Pour le reste, je me sens les ailes froissées ce soir… J’ai le cœur en bouilli, la tête engourdie… Mauvaise nuit passée, trop longue journée et soirée avec envie de fustiger...
En levant les yeux, je m’aperçois que l’appartement est encore plus triste qu’il ne l’était. À demi dépouillé… Mais je ne veux plus m’attacher à ces choses matérielles… pas maintenant… J’habiterai le prochain comme je l’ai fait avec celui-ci… avec ce que je suis plus qu’avec ce que j’ai…
Ce sera ma signature, sorte de simplicité volontaire à ma manière… Tant que j’aurai de quoi manger et un toit sur la tête…
Ce soir, rien d’autre n’a d’importance…
Commentaires
Je te souhaite ce micro-déménagement; ne serait-ce pas une belle façon de souligner le printemps?
J'espère que tu trouveras le sommeil; faudra que tu sois drôlement en forme pour affronter la foule d'Amos qui se ruera pour te saluer et te câliner. Un grand verre de lait chaud, peut-être?
:O)
xxx
;O)
Bonne Fée: je ne suis pas très vite... j'aurais pourtant dû y penser... sûrement un coup de fatigue...