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Kuujjuaq-St-Mathieu d'Harricana

25 mars, 17h20- J’ai glissé mes plumes sur un tabouret du Tim, aéroport de Dorval. J’affronte le flot de circulation humaine…

J’observe les gens aux pas pressés et aux mines sérieuses, tirant valisette droit derrière. Sont-ils seulement vivants?...

Chacun, chacune traverse sa route rapidement, éphémèrement… Ici, comme partout ailleurs…

J’avais espéré mettre la main sur un journal de Montréal. La Presse, j’aime moins; ça se lit mal… J’ai plutôt opté pour jeter un œil sur les hommes en uniforme, genre pilotes…

Quel chic!

J’ai été surprise par le contraste froid-chaud en descendant sur le tarmac. Moi qui ai eu les pieds gelés tout au long du vol Kuujjuaq-Montréal. Doux printemps Montréalais, mais désolant champs désertés trop hâtivement par la neige… La saison sera rude pour les agriculteurs…

Tendre So m’attendait à l’aéroport de Vald’Or, fleurs à la main et bières au frais… Cré Tendre So qui pense toujours à tout! Nous avons fait la route jusqu’à Amos en tentant de nous mettre à jour l’une et l’autre dans nos derniers mois respectifs…

Parle parle, jase jase, nous avons bifurqué vers le Châto, resto-bar branché d’Amos! J’ai tombé à bras raccourcis dans ceux de ma Douceur ma Belle qui terminait son quart de travail et dans ceux de mon Grand, qui nous a rejoint le temps d’une bière lorsque le sien a pris fin…

Quels merveilleux moments, si merveilleux est un qualificatif assez fort pour décrire le cœur débordant d’amour d’un ange-aérien retrouvant ses enfants après dix-neuf longues semaines…

C’était hier!

Désolée de vous écrire si tardivement… Aujourd’hui fut un feu roulant de rencontres, de câlins et d’embrassades, du petit matin en faisant le plein de Petit Escape au « vrai » Canadian Tire, à ce soir encore au Châto, avec cette fois ma Meilleure Amie et pleins « d’amis de passage »…

J’ai l’impression d’être prisonnière consentante d’une bulle d’adrénaline, me laissant pantelante et tremblante…

Et c’est bien correct comme ça…

Commentaires

Sally Fée a dit…
Heureuse de te savoir de retour dans "notre" patelin.

Ton récit me rappelle mes premiers retours à moi, en 1988. Pour revoir tout mon monde, je devais me "booker" des RV du matin au soir.

Depuis, certains ont quitté l'Abitibi, d'autres, le monde et lorsque je retourne à Amos, il suffit de regrouper qq amis(es) au Châto, aller déjeuner avec Gilles et séjourner chez Frérot pour faire le tour de ceux qui me sont chers.

Tu vivras intensément cette semaine. Profites de chaque instant... quels beaux souvenirs ils font!

:O)

xxx
On m'a avertie avant de quitter Kuujjuaq qu'à notre première sortie on faisait tous ça: céduler tellement de rencontres que l'on en revient plus fatiguée qu'au départ... Je crains que cela ne s'avère plus que vrai... Aujourd'hui je prends la route vers Vassan: j'ai une filleule, un neveu et une Jeune Soeur Chérie qui m'y attendent!!!

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