Passer au contenu principal

Pardonnes-moi

Hier c’était la fête de mon Petit Papa. Quatre-vingt-neuf ans qu’il a eu mon pilote de Père! Et voilà que pendant que je conversais avec lui (en anglais because he is one of my teachers…), bien calée dans mon fauteuil, j’ai réalisé que j’avais « pondu » (en bonne « wet chicken »…*) un billet sur les rêves et mon activité de l’après-midi…

S’il y a quelqu’un au monde, qui aurait mérité que je lui dédie mon écrit hier, c’est bien lui…

Qu’à cela ne tienne! J’ai comme rituel matinal, d’ouvrir mon portable et d’aller relire mon billet de la veille tout en sirotant un café… Et c’est là que m’est venue l’idée de faire un lien…

Mon Petit Papa (parce qu’il mesure cinq pieds cinq pouces), n’a pas eu la possibilité d’étudier très longtemps. Si vous relativisez son âge, vous comprendrez qu’en Abitibi, il n’était pas facile de vivre dans les années ‘20. Grand-Père Adélard devait trimer dur et user d’imagination pour arriver à nourrir décemment sa nombreuse famille (Grand-Mère Aurore a porté seize enfants, dont dix sont toujours sur terre…).

Petit Papa a donc dû très tôt, vers l’âge de 13 ans, quitter l’école pour aider à subvenir aux besoins de la famille en tant qu’aîné des garçons. Il a travaillé fort, a fait cinquante-six métiers. Mais il avait un matin, observé un avion traverser le ciel et s’était promis qu’un jour, il volerait à son tour…

Il avait semé ce rêve en lui… Il y a cru, tant et si bien, que la vie l’y a conduit… Il a suivi toutes les étapes, une par une, a gravi les échelons qui lui ont permis de l'atteindre. J’ignore si c’était vraiment le septième ciel, mais je pourrais presque dire qu’il a eu plus souvent « des idées en l’air » que « les pieds sur terre »…

Et vous savez quoi ? Petit Papa a appris l’anglais en étudiant par correspondance, son cours de mécanicien d’aéronefs…

Vous croyez qu’il me reste encore un p’tit espoir?

* « wet chicken » : terme que j’ai utilisé pour tenter de décrire mes sentiments de crainte face à la traversée de la rivière Koksoak, à ma Collègue E qui est anglophone… Ai-je à préciser qu’elle ne comprenait pas du tout ce que je tentais de lui expliquer???... Je sais, je sais! Je vais continuer à étudier les « 3,500 expressions anglaises » qu’a pris la peine de m’envoyer ma Bonne Fée…

Commentaires

Sally Fée a dit…
Mais oui mon Ange! Tu y arriveras, j'en suis certaine.

Cependant, ton apprentissage se serait fait sans doute plus vite si tu avais été larguée quelque part en Angleterre, dans le Maine ou à Vancouver.

Comme tu aimes bien me l'écrire:

"Donne-toi une chance!"

;O)

xxx

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)