Quand mes yeux s’y posent,
Sans peur, sans heurt, je marche vers lui…
Et quand les feuilles tombent sans bruit,
Alors j’ose…
… j’ose croire à une rencontre fortuite,
À un fantôme égaré,
À un abri mansardé, caché,
Prêt à héberger cœur en fuite…
J’en reconnais ses ombres, ses éclaircies…
J’en sens chaque infinitésimale partie…
J’entends ses bruits, ses potins…
Étranges échos lointains…
Quand je le vois me viennent ces mots : « Je le connais… »
Je sais ses courbes, ses détours… Compte à rebours…
Je connais ce chemin, c’est mon chemin, celui qui mène,
Mine de rien, au Lac Trois-Saumons, celui qui, depuis quatre étés,
Collige allègrement mes peines...
Sans peur, sans heurt, je marche vers lui…
Et quand les feuilles tombent sans bruit,
Alors j’ose…
… j’ose croire à une rencontre fortuite,
À un fantôme égaré,
À un abri mansardé, caché,
Prêt à héberger cœur en fuite…
J’en reconnais ses ombres, ses éclaircies…
J’en sens chaque infinitésimale partie…
J’entends ses bruits, ses potins…
Étranges échos lointains…
Quand je le vois me viennent ces mots : « Je le connais… »
Je sais ses courbes, ses détours… Compte à rebours…
Je connais ce chemin, c’est mon chemin, celui qui mène,
Mine de rien, au Lac Trois-Saumons, celui qui, depuis quatre étés,
Collige allègrement mes peines...
Commentaires
Je rêve que ce chemin mène à un tout petit chalet en rondins. Par ses nombreuses fenêtres, la lumière éclabousserait les planchers de pin, la cuisinière antique et les armoires au bois patiné.
Juste derrière, un ruisseau coulerait, murmurant ses secrets aux oiseaux, aux renards et aux chevreuils qui viendraient y boire.
Soupirs... il est inspirant ton chemin...
:O)
Quand je marche au lac, c'est une route semblable qui serpente parmi les érables, mais avec beaucoup de pentes! Et c'est vrai que c'est magique...