Reçu ce jour, de l’un de mes Amis Amossois : deux nouveaux mots!
J’adore les mots, jeunes ou vieux. Je dis souvent qu’ils m’amusent. Pas tant pour toutes ces règles grammaticales (qui, sans mon Bescherelle, me laisseraient bien déconcertée) ni pour tous ces jeux de mots avec lesquels je n’excelle pas...
Plutôt pour ce badinage que j’engage avec chaque lettre. Cet alignement que je cherche à leur donner pour faire naître une émotion, un sentiment… Créer un tableau de caractères, comme on crée une peinture… En mélanger, les formes, de courbes en lignes, puis les laisser prendre leur envol…
Je vénère les mots pour les messages qu’ils peuvent transmettre, même subtilement. En parlure ou en écriture…
Je raffole des mots et de l’utilité de leur double sens, sans jamais savoir comment ils atterriront dans la coloquinte des gens…
J’aime les mots qui chantent ensemble, et qui marient leur fin, belle histoire d’amour…
J’affectionne ceux qui s’obstinent, qui se contrarient… Ceux qui ont le mot de la fin…
Je chéris ceux qui ne disent pas tout, pas tout de suite; ceux qui laissent languir, ceux qui entraînent vers le rêve…
Mais il y a ceux aussi que je ne peux sacquer, ceux qui se moquent ou qui détruisent… Ceux-là, je préfère les dédaigner…
Au fait, avant que je ne l’oublie… quels étaient ces deux mots?... Amphitryons et thésauriser! Pas rien, n’est-ce pas!
Alors j’espère que lors de mon passage, vous serez l’un de ces amphitryons afin que je puisse me reposer et remplir mon baluchon de retour, de beaux et tendres moments que je thésauriserai précieusement.
À dans six jours…
J’adore les mots, jeunes ou vieux. Je dis souvent qu’ils m’amusent. Pas tant pour toutes ces règles grammaticales (qui, sans mon Bescherelle, me laisseraient bien déconcertée) ni pour tous ces jeux de mots avec lesquels je n’excelle pas...
Plutôt pour ce badinage que j’engage avec chaque lettre. Cet alignement que je cherche à leur donner pour faire naître une émotion, un sentiment… Créer un tableau de caractères, comme on crée une peinture… En mélanger, les formes, de courbes en lignes, puis les laisser prendre leur envol…
Je vénère les mots pour les messages qu’ils peuvent transmettre, même subtilement. En parlure ou en écriture…
Je raffole des mots et de l’utilité de leur double sens, sans jamais savoir comment ils atterriront dans la coloquinte des gens…
J’aime les mots qui chantent ensemble, et qui marient leur fin, belle histoire d’amour…
J’affectionne ceux qui s’obstinent, qui se contrarient… Ceux qui ont le mot de la fin…
Je chéris ceux qui ne disent pas tout, pas tout de suite; ceux qui laissent languir, ceux qui entraînent vers le rêve…
Mais il y a ceux aussi que je ne peux sacquer, ceux qui se moquent ou qui détruisent… Ceux-là, je préfère les dédaigner…
Au fait, avant que je ne l’oublie… quels étaient ces deux mots?... Amphitryons et thésauriser! Pas rien, n’est-ce pas!
Alors j’espère que lors de mon passage, vous serez l’un de ces amphitryons afin que je puisse me reposer et remplir mon baluchon de retour, de beaux et tendres moments que je thésauriserai précieusement.
À dans six jours…
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Y’A LES MOTS
Paroles : François Guy et Francine Raymond
Musique : Christian Péloquin et Francine Raymond
1993
Y’a les mots qui amusent et ceux qui abusent
Les mots qui blessent comme autant de morsures
Les mots qu’on pleure et crache en venin dans le chagrin
Et ceux qu’on échange en poignées de main
Y’a les mots qui nous lient sous le sceau du secret
Et ceux qui déchirent et séparent à jamais
Les mots qui nous hantent pour un instant de folie
Et ceux qui disparaissent dans l’oubli
Dans tous ces mots qui entourent et m’appellent
J’entends des enfants jouer dans la ruelle
Je vois des ponts bâtis au bout des hommes
Au bout des chaînes là où il y’ a les mots
Y’a les mots qu’on soupire pour passer aux aveux
Ceux qu’on murmure pour mieux parler à son Dieu
Les mots qui frappent pour nous aider à tout comprendre
Et ceux qu’on échappe et qu’on aimerait bien reprendre
Dans tous ces mots qui m’entourent et m’appellent
J’entends des enfants jouer dans la ruelle
Je vois des ponts bâtis au bout des hommes
Au bout des chaînes là où il y’ a les mots
Dans tous ces mots qui m’entourent et m’appellent
J’entends des enfants jouer dans la ruelle
Je vois des ponts bâtis au bout des hommes
Au bout des chaînes là où il y’ a les mots
Dans tous ces mots
Oh oh oh oh
Au bout des chaînes
Là où il y’a les mots
À bientôt, de Petit train ira loin, xoxo