… d’un arbrisseau, qui n’avait pas demandé à être implanté dans ce récipient cartonné, brun, biodégradable, un peu dégradant… On l’y avait enfoui rapidement sans autre attention…
Il rêvait, depuis son doux temps de petite cocotte, de donner sa vie pour ombrer une maisonnette qui porterait de verts volets…
Ou encore il aurait aimé pouvoir s’épivarder sous les rayons du soleil dans l’un de ces immenses champs qui fleurissent du printemps jusqu’au rougissement des feuilles…
Mais bon, c’était fait maintenant, et ce contenant lui servirait de transit. Un jour, il irait plonger ses racines dans un terreau plus fertile, dans un espace moins restrictif… Il le sentait, dans le fin fond de son cœur, il savait…
Quelqu’un passa, un matin frisquet de décembre et tomba amoureux de notre arbrisseau. Il le prit sous son aile et le transporta très loin, dans une nouvelle contrée.
Les premiers mois furent difficiles, et ce malgré tous les bons soins qu’il reçut de la part des membres de sa famille d’adoption. Chaque jour on lui parlait, on se penchait vers lui pour l’examiner, pour l’étudier… Et notre ami s’efforçait, nuit après nuit, d’être à la hauteur…
Le temps s’écoula très rapidement. Aussi rapidement que l’eau d’une ravine…
Beaucoup plus tard dans sa vie, notre arbrisseau s’était transformé en un bel arbre solide. Sous le vent, il balançait ses branches et l’été venu, il se parait de feuilles bordées de fine dentelle.
C’est alors qu’il comprit que plus rien ne pourrait le déraciner. Il s’était ancré aussi solidement que le roc s’attache à la terre et ....
... derrière lui, se trouvait une petite maisonnette et droit devant, un grand champ de marguerites...
Il rêvait, depuis son doux temps de petite cocotte, de donner sa vie pour ombrer une maisonnette qui porterait de verts volets…
Ou encore il aurait aimé pouvoir s’épivarder sous les rayons du soleil dans l’un de ces immenses champs qui fleurissent du printemps jusqu’au rougissement des feuilles…
Mais bon, c’était fait maintenant, et ce contenant lui servirait de transit. Un jour, il irait plonger ses racines dans un terreau plus fertile, dans un espace moins restrictif… Il le sentait, dans le fin fond de son cœur, il savait…
Quelqu’un passa, un matin frisquet de décembre et tomba amoureux de notre arbrisseau. Il le prit sous son aile et le transporta très loin, dans une nouvelle contrée.
Les premiers mois furent difficiles, et ce malgré tous les bons soins qu’il reçut de la part des membres de sa famille d’adoption. Chaque jour on lui parlait, on se penchait vers lui pour l’examiner, pour l’étudier… Et notre ami s’efforçait, nuit après nuit, d’être à la hauteur…
Le temps s’écoula très rapidement. Aussi rapidement que l’eau d’une ravine…
Beaucoup plus tard dans sa vie, notre arbrisseau s’était transformé en un bel arbre solide. Sous le vent, il balançait ses branches et l’été venu, il se parait de feuilles bordées de fine dentelle.
C’est alors qu’il comprit que plus rien ne pourrait le déraciner. Il s’était ancré aussi solidement que le roc s’attache à la terre et ....
... derrière lui, se trouvait une petite maisonnette et droit devant, un grand champ de marguerites...
« La continuité nous donne des racines, le changement nous donne des branches pour nous développer afin que nous puissions atteindre de nouveaux sommets » Pauline R. Kezer
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