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Vieille branche...

« ... Je pris le combiné et me décidai à composer son numéro. Il y avait bien 10 ans que nous ne nous étions vues: par contre, depuis les 25 dernières années, nous entretenons notre amitié en nous parlant à quelques reprises bon an mal an.

Nous prîmes rendez-vous pour nous retrouver chez Cora, intersection route de l’aéroport - blvd W-Hamel...

Les retrouvailles furent chaleureuses et joyeuses. Physiquement, elle avait peu changé si ce ne sont ses cheveux, qui de boucles blondes étaient maintenant droits et gris cendré. Elle fut aussi à l’aise de retrouver mon Grand Frère puisqu’ils se connaissaient déjà: elle lui avait fait rapatrié son avion de l’Abitibi à Québec, il y a plusieurs années!
Je fus surprise d’ailleurs d’apprendre qu’elle renouvelait toujours son médical et volait à intervalles réguliers pour maintenir sa licence de pilote privé en vigueur, formation qu’elle avait suivi à Amos dans les années ‘80.

Si moi j’aime l’aviation, elle en est une vraie mordue!

Nous partageâmes notre déjeuner-dîner, arrosé des rocambolesques histoires aériennes vécues par mon Grand Frère. Il était déjà 15 heures lorsque nous prîmes la direction du site du Carnaval de Québec.

Après avoir facilement trouvé un stationnement (Loi de l’attraction oblige...), j’enfilai le pantalon doublé que ma Vieille Branche d’Amie L. me prêta. C’est ainsi affublée, sans tuque ni mitaine (j’avais laissé l’une des miennes dans la voiture de mon Grand le vendredi précédent), que nous affrontâmes les forts et glaciaux vents du Vieux Québec.
Nous visitâmes sculptures et palais de glace. L’ambiance était à la fête, musique traditionnelle et rigodons ébauchés en quelques pas farfelus par la population présente. Pour la première fois de ma vie, j’étais partie intégrante de ce prestigieux carnaval!

Mais le froid eut raison de notre envie festive. En cherchant endroit pour partager plus « chaudement » sur nos vies, nos pas nous menèrent au Centre des Congrès, où se terminait le Salon des chalets et Maisons de campagne. Nous nous faufilâmes et purent ainsi profiter gratuitement de cette exposition!

Je dois vous avouer que cette chum m’a toujours impressionné par sa solide assurance en ses capacités et son esprit fonceur: c’est la fille la plus débrouillarde que je connaisse!

Agrandir sa maison (oui, vraiment!), refaire sa couverture, peinturer son avion (!), creuser à la pelle pour déterrer un drain bouché par des racines, ajouter des disjoncteurs (??) à sa boîte électrique... Rien, vous m’entendez, absolument rien ne lui résiste!

C’est ainsi que nous finîmes par atterrir dans le petit bar du Delta pour y déguster quelques bières. Ce fut un très bon moment.

Notre amitié et nos confidences ont repris là où nous les avions laissés...

Il y a de ces personnes avec qui, ni le temps, ni la distance n’affectent le lien existant.

Cette belle soirée fut close par un délicieux souper partagé avec Grand Frère, venu nous retrouver. On quitta la Maison du spaghetti lorsqu’ils éteignirent les lumières à 23 heures...

Lorsque chez mon Grand Frère, je jetai les premières idées de ce billet, je réalisai qu’avec cette amie, j’avais en commun ma profession, l’aviation, la menuiserie et l’amour des animaux ( elle élève une race d’esquimau américain... des chiens, pas des humains!...).

Probable que c’est tout ça mis ensemble qui contribue à maintenir cette belle amitié et à la raviver d’un simple battement d’ailes ...

Portes toi bien Vieille Branche... »

Écrit le 8 février lors de mon escapade à Québec...

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