C’était la deuxième fois que j’entendais
le conte : à Val d’or l’an dernier, en compagnie de Jeune Sœur Chérie, et
lundi soir, avec l’Amie Lil. Arleen Thibault présentait gratuitement son
spectacle « Le Vœu ».
Intéressant de constater comme
la mémoire peut parfois nous jouer des tours. Lors de la première
représentation, j’avais plus ou moins apprécié. Il me semble. À l’opposé cette semaine, j’ai facilement embarqué dans
l’univers hypothétique et débridé d’Arleen. À découvrir si vous aimez vous
faire raconter des histoires. Je ne
comprends toujours pas l’idée de faire imprimer des billets « gratuits »
à $25… mais ça, ça ne me regarde en rien.
Projets en cours –
Y’avait, suite au départ du
volumineux mobilier de chambre à coucher, un besoin, un vrai, pour minimalement,
une petite commode, que j’ai dénichée bien sûr, toute déboîtée dans un
emballage cartonné du traditionnel Canadian
Tire.
Après quelques soirées de
tonitruantes virevoltes cérébrales pour l’assemblage, le meuble a enfin vu le
jour, hier en fin d’après-midi. Pas original, probablement peu écologique et sûrement
pas « made in Canada », sa
compacité fera l’affaire pour les années de mon nomadisme.
Excitation maximale -
Ça fait déjà plusieurs jours
que je plane sur l’idée, tel un ange sortant de son mutisme hivernal. Des jours
que je songe au « comment-je-vais-pondre-la-nouvelle ». Des jours que
je m’acharne à épurer, désencombrer pour en arriver qu’à ne posséder
l’essentiel. Des jours que je rêve. Que j’imagine. En me retenant de tout raconter,
je croyais vous faire languir en secret. Mais ce que l’on ne sait pas…
Voilà : je vous annonce
officiellement que je déploierai mes ailes, le Temps de quelques années, dans
le pittoresque village de St-Joseph-du-Lac. Pile-poil
ce que j’avais visualisé!
Je ne reviendrai pas sur le
côté mystique de la visualisation. Ceux-Celles qui me connaissent bien, savent
ce que j’en pense. Rien de magique, juste qu’inconsciemment,
et sans effort autre que celui d’y croire fermement, la Vie guide nos pas vers
l’accomplissement de nos rêves en autant qu’ils soient réalistes-réalisables.
Simple comme bonjour!
J’habiterai un minuscule
espace (un
peu moins de 700pi2 comparativement aux 1200 de l’appart ave
Bouchard…). Serait-ce là, exercice préparatoire à celui de vivre dans
une minimaison? À suivre…
Profitant de tout ce qui se
présentera, je laisserai la centenaire m’insuffler ses histoires passées. J’irai
observer le déploiement des fleurs de pommiers. J’écouterai ce que déclameront
les cloches de l’église. Je vivrai avec le roulis des touristes automnaux. Je
découvrirai la région et ses mille inconnus qui s’offriront à moi.
Je quitte l’Abitibi de corps
et non de coeur. Mes racines y sont profondément ancrées. Ce n’est qu’un au
revoir, puisque dans ma tête, c’est déjà clair que je reviendrai y mourir…
Si
telle est ma destinée…
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