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Se séparer de ses peurs-d’au-cas-où


Je me suis surprise à écrire ses mots à ma Douceur ma Belle ce matin. Parce que je lui avais glissé un mot sur mon intention d’aller à Rouyn pour acheter un sac à dos de 30 L + 4 L…Parce que j’avais lu, dans un article traitant du mode voyager léger, que c’était la capacité idéale pour les randonnées et qu’on pouvait l’enfourner sans problème dans le ventre d’un WOW (oups!...) pour éviter les bagages en soute.
 
Tout ça, parce que j’ai peur que le 24 L m’ayant fidèlement accompagné tout au long de la semaine passée sur le Chemin St-Rémi en 2017, n’ait subitement rapetissé et ne soit plus apte à remplir ses honorables fonctions de sac-à-dos-de-rando.

Me séparer de mes peurs-d’au-cas-où, c’est ce que je fais depuis le début de mars. Hier soir, après de longues heures de léthargie télévisuelle, houspillant que j’aurais-dû-donc-dû-ben-dû aller jouer au badminton plutôt que de végéter devant la télé, il était vingt-et-une heures quand je suis descendue au sous-sol pour entreprendre le tri de l’énorme sac contenant tout le matériel de camping et de randonnée.



Bien sûr, de ce ventre de caoutchouc, j’ai extirpé ce dont j’aurais besoin pour le Chemin des Outaouais. Un parcours qui apparemment, se veut facile et assez plat.

Dans un sac de compression imperméable, j’ai glissé tasse et gamelle, imperméable servant de bâche, un kit pour les besoins naturels, un kit pour les ablutions matinales, de l’insectifuge, etc. Aux côtés, les bâtons de marche, un drap de polar… Hum… Devrais-je l’apporter plutôt que le sac de couchage?

Quand j’ai replacé ce que je gardais, et dans la grosse poche verte, et dans le petit sac jaune, j’ai réalisé que dans ce dernier, devaient aussi embarquer, et non les moindre, les vêtements… 

Si l’épuration de mes effets personnels est pour ainsi dire terminée (il ne reste que deux bacs de « souvenirs divers » à trier), je crois que la prochaine étape sera de me réapproprier du principe de voyager léger

Pour ce faire, je compte bien profiter de l’expérience de mon Grand et de ma Douceur ma Belle, mais aussi de l’Amie Frt, qui a marché Compostelle l’an dernier…

pour m’aider à me séparer de toutes ces peurs-d’au-cas-où…

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