Passer au contenu principal

Safia et bon débarras!


Ne confondez pas : je n’ai pas écrit : « Safia bon débarras », ce qui serait me mésestimer. Il y a bel et bien un « et » entre les deux, ce qui en fera, deux sujets totalement différents!
 
Je débute avec Safia. J’ai pris la route vers Rouyn-Noranda vendredi après-midi après avoir pelleté (encore une sainte fois!) l’accablant ourlet coagulé en bordure de la rue. Heureusement, rouler la 117, m’a procuré le plaisir de l’oubli. 

Comme j’arrivai presque deux heures trop tôt, j’en profitai pour aller flâner en ville. Chemin faisant, je me suis arrêtée au St-Honoré pour une décadente mousse cassis-citron et un latté. MmmmDouceur pour le cœur…

Après avoir fouiné chez Atmosphère, à la recherche d’un compromis entre un sac à dos 24L pratique et un 32L moins pratique, j’ai rejoint ma Douceur ma Belle à son nouvel appartement. C’est après un pantagruélique repas au Horizon Thaï que nous nous sommes dirigées vers le Théâtre du Cuivre.

Safia Nolin a offert son originalité dans une pénombre calculée. Pour sa première chanson, elle était complètement recouverte d’un léger voile. Sur scène avec Joseph le guitariste, ce fut une succession de tristes envolées parfois parsemées de notes un peu plus « weird » pour emprunter à son vocabulaire.

Aucune surprise : elle s’est montrée authentique, sobre, un brin comique, parfois hésitante dans son tricotage d’enchaînements. Si on admettait que tout ça faisait bel et bien partie de son « elle », c’était parfait.

Ai-je aimé? Oui et non. Je suis ouverte aux découvertes et pour Safia c’est fait…

Next! Le « bon débarras » maintenant!

Quatre boîtes attendent au sous-sol, prêtes à recevoir tout ce dont je jugerai non nécessaire de trimbaler d’un bout à l’autre de la province : à donner, à récupérer, à jeter et la dernière dans laquelle je conserverai les objets pour une année et que je libèrerai en avril 2020 si je n’en ai pas eu besoin jusque-là. C’est cet exercice que je trouve le plus excitant. J’ai bien hâte de voir ce que ça donnera. À tout hasard, je ferai un appel à tous à la fin mars, au cas où « vous auriez vraiment besoin de certains des trucs dont j’aurai décidé de me départir ».

Le Défi minimaliste que je choisis de faire en toute liberté, suivra son cours jour après jour, en nombre, probablement en questionnements et sûrement avec quelques déchirements existentiels à la McSween du genre « Pourrais-je en avoir vraiment besoin un jour? »*

Addenda : Défi Minimaliste : 1… bougeoir (ben quoi? je commence lentement…)
2… CD d’Harmonium, 3… objets de cuisine (1 gros chaudron, 2 tasses)…



 


Commentaires

Zoreilles a dit…
« l'accablant ourlet coagulé » t'es géniale!

Moi, Safia, j'aimerais ça l'aimer, je te jure que j'ai essayé très fort. Mais je la trouve trop triste et le pire, c'est que ça m'affecte alors je passe mon tour.

C'est très rare qu'un artiste me fait cet effet-là.

Tu pratiques le dépouillement, tu es si sage
Merci de ton commentaire Zoreilles. Concernant Safia, ce sera pareil pour moi. Il y de ces tounes dont l'interprétation me touche beaucoup. Sa présence sur scène ne m'a pas plu.
Mais comme écrit, c'est ça aller au-devant des découvertes!
Et pour l'exercice minimaliste, présentement dans tout mon imbroglio de projets en devenir, c'est ce qui m'amuse le plus. Aujourd'hui, 4 objets... J'ai déjà idée de ce que ce sera le 7...
Plaisir assuré...
Bon début de semaine! xoxoxo
StevenHWicker a dit…
Very significant Information for us, I have think the representation of this Information is actually superb one. This is my first visit to your site. Débarras après succession

Messages les plus consultés de ce blogue

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme ...

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)