« … J’ai toujours aimé observer la terre du haut des
airs. Petite, quand j’avais la chance que Papa Fitzsou m’amène faire un tour,
je m’amusais à repérer les maisons et les chemins et à les suivre des yeux aussi
loin que je le pouvais.
Quand je profite d’un vol commercial, je demande toujours à être
assise côté hublot. Qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, je prends plaisir à laisser
planer mon regard sur ces horizons lointains. Mes pensées se mettent à surfer
sur les nuages. Mes rêves se développent, m’enveloppent. Je cherche à espionner ou à reconnaître les moindres
parcelles de terre visibles, qu’ils soient droit devant ou un peu derrière.
Plaisir enfantin…
Un jour Quelqu’un m’a
demandé ce que j’avais tant à regarder « rien-que-des-nuages »!
Mon cœur n’avait fait qu’un bond! J’avais défendu mon point de vue, explications
à l’appui. Mais elles flottent encore dans le firmament…
Difficile à concevoir peut-être, toutes mes chimères?...
Que voulez-vous? J’aime l’aviation. Ça fait partie de ma
Vie. Je ne me priverai pas de lever le nez en l’air quand j’entends le bruit
d’un moteur, ni ne me priverai d’observer la terre quand je serai dans les
airs.
C’est simple à comprendre il me semble…»
« Épier l’horizon », Nunavik, 2009 à 2014
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