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Épier l’horizon



« … J’ai toujours aimé observer la terre du haut des airs. Petite, quand j’avais la chance que Papa Fitzsou m’amène faire un tour, je m’amusais à repérer les maisons et les chemins et à les suivre des yeux aussi loin que je le pouvais. 

Quand je profite d’un vol commercial, je demande toujours à être assise côté hublot. Qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, je prends plaisir à laisser planer mon regard sur ces horizons lointains. Mes pensées se mettent à surfer sur les nuages. Mes rêves se développent, m’enveloppent. Je cherche à espionner ou à reconnaître les moindres parcelles de terre visibles, qu’ils soient droit devant ou un peu derrière.

Plaisir enfantin…

Un jour Quelqu’un m’a demandé ce que j’avais tant à regarder « rien-que-des-nuages »! Mon cœur n’avait fait qu’un bond! J’avais défendu mon point de vue, explications à l’appui. Mais elles flottent encore dans le firmament…
 
Difficile à concevoir peut-être, toutes mes chimères?...

Que voulez-vous? J’aime l’aviation. Ça fait partie de ma Vie. Je ne me priverai pas de lever le nez en l’air quand j’entends le bruit d’un moteur, ni ne me priverai d’observer la terre quand je serai dans les airs.

C’est simple à comprendre il me semble…»
« Épier l’horizon », Nunavik, 2009 à 2014

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La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)

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« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

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