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Un certain 15 septembre…



Athènes… ville en déconstruction, aux chantiers désertés… 

Athènes… et ses révolutions poussées par mille piétons… 

Athènes… hautaine et sale, belle et vieille…
 
Après neuf heures trente minutes d’un vol sans histoire et sept heures de décalage horaire, mes pieds ont foulé l’histoire Grecque. Il ne suffit que de quelques heures de sieste pour nous raplomber l’horloge biologique, et laisser nos pas nous conduire dans les rues de la place publique "dont-j’ai-oublié-le-nom" (cela va de soi…) ainsi que celles du marché aux puces avec ses nombreux étals d’attrape-touristes

J’ai succombé…Vente sous pression, dépression… Plus loin...

... Planté en plein milieu d’une rue chargée de passants insouciants, un enfant de la rue poussait quelques notes faussées par un accordéon abandonné par ses touches, son verre transparent taraudant sa misère mise à nue.  

Quelques pièces pourrissaient tout au fondDésolant, mais, mais…

Athènes fut aussi :

… un léger dîner à la belle étoile sous l’odeur entêtante d’un jasmin qui ne demandait qu’à séduire les entêtés
… les accents chantants s’élevant dans la nuit, de locaux légèrement enivrés par l’ouzo*…
… et surtout, partout, la nonchalance des chiens errants et le ronronnement des chatons, sautant dans les restos, d’un pied de table à l’autre… 

Charmant

* ouzo : boisson traditionnelle anisée


Commentaires

Un de mes oncles a déjà dit de la boisson "ouzo" que ça faisait des trous dans le plancher! ;-)
Ben honnêtement, je serais presque d'accord avec lui. Même si je n'en ai jamais abusé, bizarrement, ça m'a toujours fait un drôle de feeling...
Effet placebo????
;-)

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