« … Antoinette, même si loin, j’ai une pensée pour toi… Jour
de ton anniversaire n’est-ce pas?... »
... Nous nous sommes égarés
hier dans le labyrinthe du Castro après avoir assisté à un surprenant spectacle
du musicien grec Nikos Giolias. Guitariste aux doigts magiques, il nous a transportés
dans un autre ailleurs sous la faible lueur d’un ciel étoilé. Pour parvenir à l’enceinte,
il avait fallu longer de longs couloirs de murs blanchis à la chaux, plus
étroits que des ruelles et où les branches d’une nature inconnue nous
fouettaient le visage. À l’entracte, vin de l’occupant aidant, je
me suis sentie voguer sur une mer autre que celle qui se parait sous les lumières
jetées par la ville et où baignaient les quelques bateaux éloignés du port.
Y’avait
quelque chose de mythique là-dessous…
Une légende dit que le vin
de Naxos est l’antidote aux chagrins d’amour. Soudain, en prévention, j’aurais
aimé en boire un verre ou trois… Juste comme ça, au cas où… Je choisis plutôt sagement,
de laisser une bonne lapée adoucir la soirée en même temps que mon gorgoton.
Histoire
de goûter au lieu de renâcler…
Le lendemain, la visite du « cœur »
de l’île donna une bonne idée de la campagne environnante. Parcourant kilomètres
après kilomètres, villages après villages, ces derniers parfois carrément assis à flancs de
montagnes, j’ai découvert une île à la terre aride mais à la beauté sans
scrupules.
Ce jeudi avant-midi, Halki
nous servit sa Principale et ses boutiques éparses. C’est là que mon « Pro
Nature », fidèle compagnon du Bas du Fleuve, décida de rendre l’âme après
que le chariot de la fermeture éclair eut lâché. Just too bad…
« Y’aura un peu de toi en Grèce mon Pat !... »
"Coups de coeurs", Halki, Naxos, septembre 2013 |
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J'essaierai peut-être sur FB...