Athènes…
ville en déconstruction, aux chantiers désertés…
Athènes… et ses révolutions
poussées par mille piétons…
Athènes… hautaine et sale, belle et vieille…
Après neuf heures trente
minutes d’un vol sans histoire et sept heures de décalage horaire, mes pieds
ont foulé l’histoire Grecque. Il ne suffit que de quelques heures de sieste
pour nous raplomber l’horloge
biologique, et laisser nos pas nous conduire dans les rues de la place publique
"dont-j’ai-oublié-le-nom" (cela va de soi…)
ainsi que celles du marché aux puces avec ses nombreux étals d’attrape-touristes.
J’ai succombé…Vente sous pression,
dépression… Plus loin...
... Planté
en plein milieu d’une rue chargée de passants insouciants, un enfant de la rue poussait
quelques notes faussées par un accordéon abandonné par ses touches, son verre
transparent taraudant sa misère mise à nue.
Quelques pièces pourrissaient tout au fond…Désolant, mais, mais…
Athènes fut aussi :
… un léger dîner à la
belle étoile sous l’odeur entêtante d’un jasmin qui ne demandait qu’à séduire
les entêtés…
… les
accents chantants s’élevant dans la nuit, de locaux légèrement enivrés par l’ouzo*…
… et surtout, partout, la
nonchalance des chiens errants et le ronronnement des chatons, sautant dans les
restos, d’un pied de table à l’autre…
Charmant…
* ouzo : boisson traditionnelle anisée
Commentaires
Effet placebo????
;-)