Les vacances tiraient à
leur fin. Le 23 septembre, nous pliions pour l’avant-dernière fois nos bagages
devenant de plus en plus lourds de souvenirs, pour nous diriger vers la
minuscule île de Milos. On y parvint en deux heures à bord d’un « speed
boat » qui fendit les vagues comme si elles n’étaient que gouttelettes
dans l’océan…
Fira passait ainsi le
flambeau à Adamos. Comme la soirée était déjà bien avancée quand on toucha
terre, la route vers Polonia s’est faite sous la lueur des phares. Le chemin, même si faiblement éclairé par endroits, facilitait tout de même le déplacement.
Quelle surprise quand la
Dame responsable du Best Western Del Mar, version Grecque, poussa la porte de
ce qui devait être notre refuge sur l’île. Incroyable! Même la caverne d’Ali Baba
ne devait pas être plus belle! Les murs et les plafonds du vaste « 4-1/2 - 2 salles de bains »,
étaient entièrement recouverts d’une sorte de plâtre blanc. Les coins étaient
ronds (!) et les meubles moulés dans un semblant de béton.
Des coussins colorés en
pourpre, magenta, rose, bleu et vert découpaient l’espace salon. Dans les
chambres, ils se targuaient de rouge entachant l’immaculée blancheur. Le design
était branché, la déco pure et nette. Un écran plat, blanc, des lumières
encastrées et semées au-travers de boules blanches de la grosseur d’un œuf plongeaient
la pièce dans une ambiance feutrée.
Le sol dallé, la minuscule
mais fonctionnelle cuisinette, les salles de bains magnifiquement sculptés :
tout contribuait au dépaysement.
Contre toute attente, nous
avons dû bien sûr, abandonner quelques heures notre havre de paix pour visiter une partie
du Nord de l’île. On y arriva après bien des dédales et des déboires. Nous avons
découvert Plaka qui s’est montrée une bien belle ville… et nous avons baignés quelques instants dans les eaux limpides de la mer Égée sur une plage à peine convoitée...
C’est aussi à Milos, que
rompus de fatigue, nous avons décrété une journée entière de plage, là où il
devait se trouver des sources thermales que je n’ai finalement, jamais trouvées…
Oia, île de Santorin, septembre 2013 |
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