Le petit réveil gris argenté a émis son premier son à sept heures. À sept heures cinq, j'avais glissé les anneaux (également d'argent), à mes oreilles ainsi que mes deux bagues et passé la chaîne aux trois breloques au cou. En plus, j'avais eu le temps (!) d'enfiler sous-vêtements, deux chandails et un legging, vêtements confortables dont je ne risquais pas de regretter l'ampleur pendant les heures de vol à venir.
Après quelques expresso, croûtes de pain et morceaux de fromage, nous soulevâmes courageusement les kilos logés dans nos sacs à dos respectifs. À défaut de pouvoir profiter d'une occasion pour franchir les "supposés" six cent mètres qui nous séparaient de la station de train, on se mit en tête de jouer à faire semblant qu'on s'en allait au camp des filles dans le P'tit Nord. Après tout, nous avions fait plus d'une fois des trajets aussi longs, aussi chargées!
Le défi qui nous attendait ce matin était de prendre le train jusqu'à l'arrêt Lido Centro pour ensuite attendre l'autobus Cotral se dirigeant vers l'aéroport "Leonardo da Vinci" de Fiumicino et... trouver le comptoir d'Air Transat... la sécurité... les douanes... la porte d'embarquement G7...
Pfff!... On a tout fait ça les deux doigts dans le nez... Pas de farce!
14:30hres - Une fois confortablement installées dans l'avion, qu'elle ne fut pas notre surprise de réaliser que nous n'avions pas "presque sept heures" de vol à faire mais bien "presque neuf" à faire avant de fouler le sol Québécois (nous avions oublié que nous repartions de Rome...). Heureusement, "Le porte-bonheur", un repas, une bière et "Yukonnaise" firent passer le temps rapidement.
Plusieurs heures plus tard, quand en écrivant ces lignes, je jetai un œil par le hublot, j'aperçus les côtes du Nord-Est Canadien, j'ai su alors que nous étions revenues chez-nous, enfin presque...
... Parce que quand le "chez-nous" c'est l'Abitibi ou le Nunavik, le Nunatsiavut ça reste quand même un bon bout!
photo: " La Dame en blanc", San Gimignano, septembre 2012 et le "Petit camp des filles", P'tit Nord, novembre 2010
Commentaires
L'histoire de la dame en blanc...
et
Yukonnaise ... qu'est-ce s'est ça?
Vous voyez le chapeau noir à ses pieds? Elle était immensément grande et se mouvait d'une manière saccadée comme un espèce de robot... Amuseuse publique à San Gimignano...
"Yukonnaise"? Un roman de Mylène Gilbert-Dumas (j'ai bien de fait de vérifier, j'avais écrit Gingras-Gilbert). L'histoire se passe au...
... je vous laisse deviner tiens!
Bon samedi!