... Jeune Frère!... Que s’envolent vers toi tous les bonheurs du ciel!... xoxoxo)
Carnet de voyage du 12 août…
Ce que je ressens? Relaxation? Recueillement? Reconnaissance? Accomplissement?... Probablement un peu de tout ça… et plus encore…
Ce fut une belle journée, à l’image de toutes les autres où lecture, sieste et marche au bord de la mer, se sont succédées suivant le rythme lent des vacances.
J’ai savouré chaque seconde, comme si c’était la dernière. J’aime cette sensation d’avoir à m’occuper que de moi. Sans égoïsme ni narcissisme... Mais en même temps, surtout en cette deuxième semaine, l’absence d’un Compagnon de vie à mes côtés, me laisse un arrière goût de manque… Je réalise que découvrir, observer, admirer, seule c’est bien, mais à deux, serait mieux! Mais bon : pour cette vacance, il n’y eut aucun Prince « Charmeur » à l’horizon. Je ne fus « charmée » que par le chant langoureux de la mer et la valse des nuages flottant, et interrompant par le fait même, la descente des rayons du soleil jusqu’à ma peau qui aurait apprécié un peu plus de dorure…
Prochain voyage…
J’ai visité la petite église de Grande-Entrée, propice au recueillement. J’ai toujours eu un faible pour ces senteurs vieillottes de sérénité marinant dans un cocon enveloppant. Un p’tit péché mignon…
Un peu plus tard, assise à la terrasse du Bistro Plongée Alpha, face aux quais abritant la centaine de bateaux, j’eus la surprise de voir l’Ami N se tirer une « bûche », et s’asseoir quelques minutes avant de poursuivre sa route vers Cap-aux-Meules avec sa petite famille. Surprenant quand on s’imagine seule au monde au bout de la 199…
D’ailleurs, en revenant tranquillement dans la tiédeur de l’après-souper, à la maison m’attendait l’Ami Snoopy. Comme je crus voir dans ses yeux l’envie d’une ballade, je poussai l’audace (!) d’aller observer (peut-être enfin) le coucher de soleil au bout du chemin Pealey.
Devant la dernière habitation sur la gauche, je vis deux personnes affairées à rentrer le « butin » séchant sur la « ligne »…L’une d’elle étant un Collègue de travail à Kuujjuaq, je m’arrêtai pour les saluer.
Un verre de vin plus tard, le rire de la Dame dans les oreilles, je refis le chemin en sens inverse, à la lumière de la lune, ronde comme une boule, suspendue dans l’immensité céleste.
Snoopy pendant ce temps, avait réintégré ses quartiers et me le fit savoir par quelques jappements bien sonnés…
Et il n’y eut pas de coucher de soleil embrasant les flots…
photos:
"Sagement en rang", Grande-Entrée, août 2011
"La maison du Chemin Pealey", Grande-Entrée, août 2011
Ce fut une belle journée, à l’image de toutes les autres où lecture, sieste et marche au bord de la mer, se sont succédées suivant le rythme lent des vacances.
J’ai savouré chaque seconde, comme si c’était la dernière. J’aime cette sensation d’avoir à m’occuper que de moi. Sans égoïsme ni narcissisme... Mais en même temps, surtout en cette deuxième semaine, l’absence d’un Compagnon de vie à mes côtés, me laisse un arrière goût de manque… Je réalise que découvrir, observer, admirer, seule c’est bien, mais à deux, serait mieux! Mais bon : pour cette vacance, il n’y eut aucun Prince « Charmeur » à l’horizon. Je ne fus « charmée » que par le chant langoureux de la mer et la valse des nuages flottant, et interrompant par le fait même, la descente des rayons du soleil jusqu’à ma peau qui aurait apprécié un peu plus de dorure…
Prochain voyage…
J’ai visité la petite église de Grande-Entrée, propice au recueillement. J’ai toujours eu un faible pour ces senteurs vieillottes de sérénité marinant dans un cocon enveloppant. Un p’tit péché mignon…
Un peu plus tard, assise à la terrasse du Bistro Plongée Alpha, face aux quais abritant la centaine de bateaux, j’eus la surprise de voir l’Ami N se tirer une « bûche », et s’asseoir quelques minutes avant de poursuivre sa route vers Cap-aux-Meules avec sa petite famille. Surprenant quand on s’imagine seule au monde au bout de la 199…
D’ailleurs, en revenant tranquillement dans la tiédeur de l’après-souper, à la maison m’attendait l’Ami Snoopy. Comme je crus voir dans ses yeux l’envie d’une ballade, je poussai l’audace (!) d’aller observer (peut-être enfin) le coucher de soleil au bout du chemin Pealey.
Devant la dernière habitation sur la gauche, je vis deux personnes affairées à rentrer le « butin » séchant sur la « ligne »…L’une d’elle étant un Collègue de travail à Kuujjuaq, je m’arrêtai pour les saluer.
Un verre de vin plus tard, le rire de la Dame dans les oreilles, je refis le chemin en sens inverse, à la lumière de la lune, ronde comme une boule, suspendue dans l’immensité céleste.
Snoopy pendant ce temps, avait réintégré ses quartiers et me le fit savoir par quelques jappements bien sonnés…
Et il n’y eut pas de coucher de soleil embrasant les flots…
photos:
"Sagement en rang", Grande-Entrée, août 2011
"La maison du Chemin Pealey", Grande-Entrée, août 2011
Commentaires
Mais fallait le dire et je t'aurais envoyé une liste de prétendant,démon d'enfer, y faudra que tu y retourne...
Y a du sacré bon monde chez nous itou...
Et puis maintenant, tu le sais "Aux Îles, y a pas d'heure, juste du temps"
Serais-tu su rythme de l'île et de ses gens...
Ciao... L'ange Vagabond du grand nord
... et oui, des vacances aux Îles c'est vivre au rythme du temps, je l'avoue...
Bonne soirée à toi, Madelinot!
À mon premier voyage aux Iles, j'avais 15 ans, et dans mon court séjour, je m'étais fait un amoureux. Ben oui!!! Quel charme, quel grand coeur, quelle douce chaleur, ses beaux yeux couleur de mer, il me prenait la main et partait à courir, il m'emmenait partout, pour me faire découvrir toutes les merveilles de ses paysages familiers. Amoureux de ses Iles, probablement plus que de moi, il avait trouvé dans mon regard émerveillé et mon enthousiasme débordant quelque chose qui lui faisait penser que c'était de l'amour!
Je conserve intact dans mon coeur cet amour de vacances qui ne s'effacera jamais. Parce que c'était pur et beau.
Faut aimer le sel... Le sel de la vie... Le sel d'un échange... Le sel d'une complicité...Un coeur salé,tu y donnes à boire...
Hihihi... tu aurais du venir vers sur Les caps, Zoreilles, tu y serais encore...
Tu sais Fatima et Havre-aux Maisons c'est chien et chat mais ça se mariaient tous ensemble, il y a de quoi à comprendre...
Et puis fitzsou... Es-tu pour la botte de rubber... le soulier vernis, l'espadrille, la sandale ou les pieds nus...hihihi... Ça parle...
Ciao Mesdames
Jeannot: Hum! Pas certaine de comprendre la question mais je te dirais que je choisis toutes ces réponses... Je peux facilement passer de bottes à l'eau à nu pieds à souliers un peu chic...et j'adore les espadrilles pour marcher... Le plus drôle? Je demeure toujours la même fille peu importe ce que je chausse... ;-)