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Kuujjuaq, 23 septembre...

Le départ…


Dix-sept heures: l’attente, celle qui me tue, qui gruge une partie de mon énergie avant chaque envolée, fait maintenant partie du passé. Passé récent, mais tout de même passé…


Passé le ramassage de tout le matériel et bagage dont j’aurai besoin pendant cette semaine de voyage…


Passé le temps avant que Collègue Ti ne se pointe le bout du nez pour m'amener à l’aéroport…


Passées les minutes qui ont formé l’heure supplémentaire d’attente, comblant ainsi le retard du vol


Passée la sécurité, la séance de déshabillage, de vidage, d’étalage de nos effets personnels aux vues et aux sues de tous…


Passée la porte d’embarquement, la marche sur le tarmac, la montée vers l’aigle dessiné sur la queue du 737…


Le Présent maintenant : assise confortablement, ne me reste qu’à me laisser porter sur les ailes de First Air…


Et dans un Futur pas très lointain, j’aurai atteint la Grande, l’Indomptée Métropole…


...

En débarquant du 737, c’est le bus 747 qui m’attendait…


En fait, j’ignore « qui » attendait « qui »… Disons seulement que ma formation en « utilisation de transports en commun » débuta dès mon arrivée. N’eut été de l’aide d’un Collègue ayant voyagé sur le même vol, j’aurais probablement opté pour la quiétude d’un taxi, forfait « porte à porte », mais ma vie étant ce que j’ai décidé d’en faire…


Je rejoignis Amie J un peu tardivement à l’hôtel Gouverneur, coins St-Hubert-Ste-Catherine, juste à temps pour le digestif. Une jase et deux plus tard, nous étions confortablement installées dans les bras de Morphée, voyageant paisiblement vers notre lendemain...

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