… un jour, m’a tendu la main, me protégeant ainsi d’une prévisible chute… Un peu surprise par cette soudaine proximité, un sentiment d’inquiétude m’envahit…
Jusqu’où m’entraînerait cet élan de subtile fusion?...
Quelques secondes plus tard, l’émoi céda sa place à une étrange sensation de bien-être. Quoique timidement, je laissai tomber ma résistance et m’abandonnai entière, à cette impression nouvelle de sécurité…
Je me rappelle la douce chaleur émanant de ces longues mains… s’infiltrant dans les moindres recoins de mon être… Je me rappelle aussi ce geste caressant, réconfortant ma peine du moment…
Seul le vent en fut témoin…
Ce n’est qu’un peu plus tard, bien à l’abri dans l’intimité de quatre murs blancs, qu’une implosion se produisit, détruisant du coup, quelques invisibles barrières… Elle déclencha un éboulis de fortes émotions… comme seuls nous le racontent les livres…
« On récolte ce que l’on sème » dit le dicton. Ce « quelqu’un » ensemença en moi, un « quelque chose » qui jour après jour s’étira, forçant les remparts de mon âme secrète, cherchant à éclore sous la lumière, se faisant de plus en plus présent, de plus en plus enivrant…
Et en même temps que pointait cette nouvelle pousse sous mes plumes, planait encore ce relent d’appréhension, crainte de me brûler les ailes, une fois de plus…
Devais-je éteindre ce feu qui me consumait lentement mais sûrement?...
Comme dans les livres, n’est-ce pas?...
Jusqu’où m’entraînerait cet élan de subtile fusion?...
Quelques secondes plus tard, l’émoi céda sa place à une étrange sensation de bien-être. Quoique timidement, je laissai tomber ma résistance et m’abandonnai entière, à cette impression nouvelle de sécurité…
Je me rappelle la douce chaleur émanant de ces longues mains… s’infiltrant dans les moindres recoins de mon être… Je me rappelle aussi ce geste caressant, réconfortant ma peine du moment…
Seul le vent en fut témoin…
Ce n’est qu’un peu plus tard, bien à l’abri dans l’intimité de quatre murs blancs, qu’une implosion se produisit, détruisant du coup, quelques invisibles barrières… Elle déclencha un éboulis de fortes émotions… comme seuls nous le racontent les livres…
« On récolte ce que l’on sème » dit le dicton. Ce « quelqu’un » ensemença en moi, un « quelque chose » qui jour après jour s’étira, forçant les remparts de mon âme secrète, cherchant à éclore sous la lumière, se faisant de plus en plus présent, de plus en plus enivrant…
Et en même temps que pointait cette nouvelle pousse sous mes plumes, planait encore ce relent d’appréhension, crainte de me brûler les ailes, une fois de plus…
Devais-je éteindre ce feu qui me consumait lentement mais sûrement?...
Comme dans les livres, n’est-ce pas?...
Commentaires
Il peut être un allié ou le pire des ennemis.
On peut le laisser s'étendre ou tenter de le circonscrire.
Mais jamais, au grand jamais, on ne devrait lui permettre de nous brûler les ailes. À moins d'être un papillon (ou un ange) kamikaze.
C'est, néanmoins, une jolie histoire... comme dans les livres.
xxx
Ça m'arrive de jouer à la psy-Fée-thérapeute (celle à 5 sous)!
;O)
@ Zoreilles:
Oh! T'étais là? Tu es tellement discrète que nous ne nous en étions pas aperçue!
:O)