Je reviens du cinéma. Un peu tard pour écrire mais je prends le temps. Après tout demain, c’est vendredi!
J’ai vu « 2012 », ou quelque chose comme ça… et curieusement, j’ai bien suivi les conversations (elles étaient moins nombreuses que les effets spéciaux!) Mais le plus beau de cette soirée ne fut pas le film : c’est ce qu’il y avait dans le ciel à ma sortie. La rue Ford avait allumé ses « Northern lights »!
Vous ai-je déjà raconté mes premières aurores? C’était en Abitibi, à St-Mathieu…
… Fin août... les classes n’avaient pas encore repris et nous habitions ce que l’on appelait « le chalet », au bout de la terre de MON grand-père, sur le terrain de MON père… chalet qui est devenu MA maison, où habite maintenant MON Grand… et à l’occasion MA Douceur MA Belle…
… Je flânais dehors, me balançant. Soudainement, dans le ciel étoilé, un imperceptible mouvement, lent, vertigineux… Voile d’une pureté virginale, se déroulant, prenant l’ampleur d’un concert silencieux…
… J’ai cru que c’était présage d’une apparition (il y a longtemps que je suis dévote)… J’ai couru retrouver mon père, effrayée… Il m’a expliqué, rassuré…
Je devais avoir une dizaine d’années…
Ce soir, j’ai regardé le mouvement céleste distraitement, car je marchais à côté d’une jeune Rose, qui me faisait la conversation en français.
J’ai fini par lui offrir le livre que j’avais apporté pour passer le temps avant le début du film…
J’ai eu l’impression de laisser une première semence de quelque chose dont je ne connaîtrai probablement jamais l’issu…
C’était avant qu’elle ne me demande si je n’avais pas un peu d’argent pour elle…
Je suis entrée au « 290 », j’ai frappé légèrement à la porte de mon Voisin pour l’aviser du spectacle se déroulant à notre porte. Un peu plus tard, c’est moi qui ressortais pour « prendre le temps »…
Elles ne dansaient pas comme elles doivent si bien le faire à l’occasion. Mais elles se déplaçaient avec l’aisance d’une ballerine laissant voler son voile derrière…
J’ai vu « 2012 », ou quelque chose comme ça… et curieusement, j’ai bien suivi les conversations (elles étaient moins nombreuses que les effets spéciaux!) Mais le plus beau de cette soirée ne fut pas le film : c’est ce qu’il y avait dans le ciel à ma sortie. La rue Ford avait allumé ses « Northern lights »!
Vous ai-je déjà raconté mes premières aurores? C’était en Abitibi, à St-Mathieu…
… Fin août... les classes n’avaient pas encore repris et nous habitions ce que l’on appelait « le chalet », au bout de la terre de MON grand-père, sur le terrain de MON père… chalet qui est devenu MA maison, où habite maintenant MON Grand… et à l’occasion MA Douceur MA Belle…
… Je flânais dehors, me balançant. Soudainement, dans le ciel étoilé, un imperceptible mouvement, lent, vertigineux… Voile d’une pureté virginale, se déroulant, prenant l’ampleur d’un concert silencieux…
… J’ai cru que c’était présage d’une apparition (il y a longtemps que je suis dévote)… J’ai couru retrouver mon père, effrayée… Il m’a expliqué, rassuré…
Je devais avoir une dizaine d’années…
Ce soir, j’ai regardé le mouvement céleste distraitement, car je marchais à côté d’une jeune Rose, qui me faisait la conversation en français.
J’ai fini par lui offrir le livre que j’avais apporté pour passer le temps avant le début du film…
J’ai eu l’impression de laisser une première semence de quelque chose dont je ne connaîtrai probablement jamais l’issu…
C’était avant qu’elle ne me demande si je n’avais pas un peu d’argent pour elle…
Je suis entrée au « 290 », j’ai frappé légèrement à la porte de mon Voisin pour l’aviser du spectacle se déroulant à notre porte. Un peu plus tard, c’est moi qui ressortais pour « prendre le temps »…
Elles ne dansaient pas comme elles doivent si bien le faire à l’occasion. Mais elles se déplaçaient avec l’aisance d’une ballerine laissant voler son voile derrière…
Commentaires
Et oui je suis chanceuse d'être ici. C'est ce que je disais à mes amis, alors que nous revenions du cinéma (et oui! encore ce soir!), marchant en plein milieu du chemin, sous le ciel étoilé... tiens... je vais aller écrire mon billet je crois! Merci pour vos commentaires!