Passer au contenu principal

"J'ai accepté...

... la peur comme une partie de ma vie, particulièrement la peur du changement… J’ai continué la route malgré les battements sourds de mon cœur qui disaient: "Fais demi-tour"… »
Erica Jong (tiré du billet de Marie-Pier Charron, 9 février 2010)

Voilà ce que j’ai lu, lorsque j’ai ouvert la boîte de mes messages ce soir… Je vous ai déjà donné le lien de cette dame, qui nous entraîne dans ses réflexions quotidiennes.

Aujourd’hui ce qui m’a le plus frappé c’est sa dernière phrase :

« Continuez, foncez… faites-vous confiance. Allez là où vous vous sentez appelé. Un jour à la fois, ce n’est jamais lourd ni compliqué... »

Comment pouvais-je ne pas accrocher et risquer un vol plané dans le ciel de l’éternel questionnement en lisant ces lignes? En fait, j’ai lu exactement ce que mon Confrère R n’a cessé de me ressasser depuis mon arrivée ici :

« Dis-toi que tu es ici aujourd’hui, demain c’est un autre jour. » m’a-t-il répondu lorsque je lui disais que je venais ici « seulement » pour cinq ans…

Lorsqu’on n’applique pas ceci, c’est que l’on n’est tout simplement pas là... maintenant!...

Et si tout ça me saute aux yeux en ce jour, c’est que depuis quelque temps, je crois terminer ce que l’on appelle la « lune de miel »… et la réalité du quotidien, me serre un peu la gorge…

Et ce n’est pas seulement une question de « langue » qui m’étouffe…

… Curieusement ce matin, j'étais arrivée plus tôt encore au bureau, j’ai accompli le rituel du « café », j’ai roulé ma chaise (sur le tapis…), démarrer l’ordinateur et comme mon regard se posait sur la colline enneigée, derrière les bâtiments adjacents à celui où je travaille, j’ai fait un signe de la main…

… j’ai passé une merveilleuse journée! J’ai été efficace et efficiente, j’ai avancé mes travaux… et j’ai enfin oublié pour quelques heures, que je n’étais pas bilingue!...

Bienfaisant répit!

Commentaires

Sally Fée a dit…
Combien d'entre nous sentent le besoin de planifier leur vie, de prévoir où ils seront dans 5 ans, dans 5 mois, dans 5 semaines?

D'autres font peu de plans, préfèrent improviser ou s'autorisent à changer de cap.

Chacun a sa propre façon de vivre sa vie et c'est sûrement la meilleure si ça ne devient pas un obstacle au bonheur.

Le jour où les plans se coulent dans le béton, qu'ils étouffent l'intuition et les rêves et qu'ils contrecarrent les desseins de la Vie, là, je pense qu'il faut se questionner.

Avec tes ailes, tu finiras bien par t'élever au-dessus de tout ça et y voir plus clair.

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)