L’eau a figé sous le pont, l’hiver l’a emprisonné dans ses glaces... comme une relation amoureuse qui rend l’âme et se « fige » dans le temps pour devenir souvenir...
Il fut un temps où l’eau coulait librement, entraînant son lot de bons et mauvais moments. Parfois elle prenait l’allure d’une eau trouble où l’on n'y voyait rien... Parfois elle était aussi cristalline qu’une source...
Le courant y était parfois intense, parfois calme... Les moments d’apaisement alternaient avec ceux plus tumultueux...
Exactement comme dans tous les couples...
Puis vint l’hiver... Avec sa froidure et ses blessures... Celles qui n’en finissent plus de faire souffrir et qui tardent à guérir...
J’ai longtemps rêvé d’arriver à la « rivière »... Et lorsque enfin j’y suis parvenue, quel ne fut pas mon étonnement de réaliser qu’il n’y avait pas de pont pour la traverser...
J’ai tenté à maintes reprises d’en bâtir un, mais chaque essai fut un échec... Mais je travaillais seule, et c’est toujours beaucoup plus ardu, surtout quand on ne sait pas très bien comment si prendre...
Depuis ce temps, je bats de l’aile. D’épuisement, j’ai lâché prise et décidé de poursuivre ma route comme bon me semblait... En longeant la rive d’où je venais...
En espérant qu’un jour je trouverai, berges plus étroites qui me facilitera le passage vers l’autre rive, celle qui m’est inconnue à ce jour, celle de la liberté, sans remords ni culpabilité... Celle qui me fera voler de mes propres ailes...
Cette histoire est un vieil adage, que vous avez sûrement déjà entendu...
Il m’a été conté par un ami de longue date, que j’ai perdu de vue depuis...
...Dommage, je suis certaine qu’il connaissait lui, la meilleure façon de « fabriquer » le pont...
...il aurait pu m'apprendre...
Il fut un temps où l’eau coulait librement, entraînant son lot de bons et mauvais moments. Parfois elle prenait l’allure d’une eau trouble où l’on n'y voyait rien... Parfois elle était aussi cristalline qu’une source...
Le courant y était parfois intense, parfois calme... Les moments d’apaisement alternaient avec ceux plus tumultueux...
Exactement comme dans tous les couples...
Puis vint l’hiver... Avec sa froidure et ses blessures... Celles qui n’en finissent plus de faire souffrir et qui tardent à guérir...
J’ai longtemps rêvé d’arriver à la « rivière »... Et lorsque enfin j’y suis parvenue, quel ne fut pas mon étonnement de réaliser qu’il n’y avait pas de pont pour la traverser...
J’ai tenté à maintes reprises d’en bâtir un, mais chaque essai fut un échec... Mais je travaillais seule, et c’est toujours beaucoup plus ardu, surtout quand on ne sait pas très bien comment si prendre...
Depuis ce temps, je bats de l’aile. D’épuisement, j’ai lâché prise et décidé de poursuivre ma route comme bon me semblait... En longeant la rive d’où je venais...
En espérant qu’un jour je trouverai, berges plus étroites qui me facilitera le passage vers l’autre rive, celle qui m’est inconnue à ce jour, celle de la liberté, sans remords ni culpabilité... Celle qui me fera voler de mes propres ailes...
Cette histoire est un vieil adage, que vous avez sûrement déjà entendu...
Il m’a été conté par un ami de longue date, que j’ai perdu de vue depuis...
...Dommage, je suis certaine qu’il connaissait lui, la meilleure façon de « fabriquer » le pont...
...il aurait pu m'apprendre...
Commentaires
Un canot ou même un joli morceau de bois flotté pourrait faire l'affaire. L'avantage, c'est qu'il te serait possible de le diriger seule comme de décider sur quelle parcelle de rive tu voudrais acoster...
Néanmoins, un gilet de flottaison, comme un bon ami, pourra t'aider à tenir la tête hors de l'eau si parfois la rivière se prenait pour une mer à boire.
Ton amie la Fée de l'archipel...
J'aime bien l'idée de liberté qui "flotte" dans ton message...
Bon séjour...