…
En arrière scène, un blanc croissant de lune flotte entre ciel et terre. Des rayons
de lumière aux couleurs primaires,
éclaboussent la scène ici et là. Bien planté sur ses pieds, l’Artiste porte fièrement
sa guit’ sur la hanche droite. Il s’éclate et nous embobeline dans ses
histoires songées, à double, voir à triple sens. Il raconte la ténacité d’un
Maurice Richard, qui exhortera la sienne. Il accroche dans nos cœurs, des effilochés
de foudre de l’inspirant Franklin…
Alexandre Poulin coud ses
chansons avec des monologues. Histoires vraies (s’il le dit!),
touchantes, comme celle d’Eugénie et de son Arthur Thomas (j’en ai
eu les larmes aux yeux…). Y’a aussi celle de M. Désilets
et de son crayon magique. Il laisse chevaucher ses tounes entre présent
et passé.
Par l’intelligence de ses mots,
la beauté de ses harmonies et envolées musicales, il m’a envoûtée. Talentueux bonhomme!
Quel spectacle tu nous a livré avec tes
deux acolytes, Mathieu et Pascal.
J’étais heureuse d’avoir passé
outre les restes de toux et de rhinorrhée et d’avoir osé, papiers mouchoirs, pastilles
et gel désinfectant en poche, assister au spectacle. Après les milliers de
kilomètres roulés avec sa musique dans les oreilles, je n’allais pas louper deux
heures et demi de présence luminescente.
Chapeau
Alexandre et reviens nous voir quand tu veux, maintenant que tu n’as plus à te produire
à la Poly!!!...
Addenda :
Ville-Marie vite prépare-toi : il sera chez-vous ce soir. Val d’Or, toi tu
as le Temps, il sera là demain et Rouyn-Noranda, dernier mais non le moindre, soit
au rendez-vous le 25 février. Témiscabitibiens, parole d’ange-aérien, ne
manquez pas ça!
Commentaires
Il y a maintenant un peu du Québec à Ouveillan! ;-)